SociétéFlashback



40 ans au pouvoir, 40 ans d’exercice, nous revenons sur les grands moments qui ont rythmé cette cadence au fil des ans.

Ø 4 novembre 1982 : démission du président Ahmadou Ahidjo pour « raisons de santé ». Paul Biya lui succède.

Ø Le 6 novembre 1982, le premier ministre Paul Biya succède au président Ahidjo, démissionnaire.

Ø  Juillet 1983 : Ahmadou Ahidjo est contraint à l’exil.

Ø  22 août 1983 : complot avorté contre l’Etat du Cameroun.

Ø  14 janvier 1984 : victoire de Paul Biya à l’élection présidentielle.

Ø  21 janvier 1984 : le pays prend le nom de République du Cameroun.

Ø  28 février 1984 : accusé de complot, Ahmadou Ahidjo est condamné à mort par contumace.

Ø  6 avril 1984 : tentative de coup d’Etat de la Garde républicaine (70 morts).

Ø  24 mars 1985 : l’UNC est rebaptisée Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC).

Ø  21 août 1986 : éruption de gaz toxiques au lac Nyos (1746 morts).

 

Ø  24 avril 1988 : réélection de Paul Biya (2ème mandat).

Ø  30 novembre 1989 : décès de l’ancien président Ahmadou Ahidjo.

Ø  26 mai 1990 : création du Front social-démocrate (SDF).

Ø  5 décembre 1990 : instauration du multipartisme.

Ø  Avril-novembre 1991 : opération « Villes mortes » : la grève générale, les émeutes et les manifestations s’étendent à tout le pays.

Ø 11 octobre 1992 : victoire de Paul Biya lors des premières élections présidentielles multipartites (3ème mandat).

Ø  1994 : tension croissante entre le Cameroun et le Nigeria à propos de la souveraineté sur la péninsule de Bakassi, riche en pétrole.

Ø  12 janvier 1994 : dévaluation du franc CFA.

Ø  1er novembre 1995 : adhésion au Commonwealth.

Ø  Janvier-mai 1996 : affrontements entre le Cameroun et le Nigeria à propos de la péninsule de Bakassi. Les deux pays finissent par accepter une médiation de l’ONU.

 

Ø  12 octobre 1997 : victoire de Paul Biya à l’élection présidentielle (4ème mandat) ; élection boycottée par les principaux partis de l’opposition.

Ø  1er octobre 2001 : manifestation des sécessionnistes anglophones dans le Nord-Ouest du pays (3 morts).

Ø 10 octobre 2002 : la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye accorde la souveraineté de la péninsule de Bakassi au Cameroun. Le Nigeria dénonce ce jugement.

Ø  11 octobre 2004 : victoire de Paul Biya à l’élection présidentielle (5ème mandat).

Ø  21 février 2006 : début de l’opération Epervier visant à faire cesser la corruption.

Ø  12 juin 2006 : accord de Greentree entre le Nigeria et le Cameroun sur la souveraineté de la péninsule de Bakassi.

Ø  17 juin 2006 : annulation par le Club de Paris de la quasi-totalité de la dette publique.

Ø  25-27 février 2008 : grève des transports dans plusieurs villes contre la hausse des prix de l’essence et des matières premières (« émeutes de la faim »).

Ø  10 avril 2008 : amendement de la Constitution levant la limitation du nombre de mandats présidentiels.

Ø  14 août 2008 : transfert de la souveraineté de la péninsule de Bakassi au Cameroun.

Ø 17 mars 2009 : visite du pape Benoît XVI.

Ø 17 janvier 2011 : 2eme comice agropastoral à Ebolowa

Ø 9 octobre 2011 : victoire du président Paul Biya à l’élection présidentielle (6e mandat).

Ø Le 27 mai 2014, l’armée commence à déployer d’importants renforts de troupes dans la région de l’Extrême-Nord, face à l’intensification des attaques de Boko Haram. Ce groupe djihadiste a été fondé en 2009 au Nigeria, avec lequel le Cameroun partage plus de 2.000 km de frontière.

Ø Le 4 février 2015, au lendemain d’une offensive des troupes tchadiennes au Cameroun contre Boko Haram, les djihadistes contre-attaquent à Fotokol (Extrême-Nord), tuant au moins une centaine de personnes dont 81 civils.

Ø 3 juillet 2015 : visite du président François Hollande à Yaoundé.

Ø Le 12 juillet 2015, deux femmes font subir au Cameroun la première d’une série d’attaques suicides.

Ø En novembre 2016 la ville anglophone de Bamenda (Nord-Ouest) devient l’épicentre d’une contestation de cette minorité dans un pays officiellement bilingue français-anglais. Enseignants, magistrats et avocats protestent contre ce qu’ils appellent la marginalisation des anglophones dans le partage des pouvoirs, des postes et des richesses.

Ø En décembre 2016, des manifestations en zone anglophone, réprimées par la police, se soldent par des morts civils. D’autres suivront lors de protestations, durement réprimées par les forces de l’ordre.

Ø Le 1er octobre 2017, anniversaire de la réunification du pays, les séparatistes anglophones proclament unilatéralement leur « indépendance ». Au moins 17 personnes sont tuées.

Ø Fin 2017, une frange radicale et séparatiste de la minorité anglophone prend les armes, s’en prenant aux forces de sécurité et aux symboles de l’administration et procédant à des enlèvements.

Ø 08 octobre 2018 : Son Excellence Paul Biya est réélu pour la 8e fois.

Ø En 2018, les combats entre soldats et séparatistes sont devenus quasi quotidiens, faisant 170 morts parmi les forces de sécurité et « au moins 400 civils », selon ICG. Environ 200.000 personnes ont fui.

Ø 01 er juin 2019 : explosion à la Sonara

Ø 30 septembre2019 début du Dialogue national

Sources : www.Cameroun-tribune.cm

Ambafrance.org ,  Wikipedia

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