Dans une réponse publiée le 14 octobre 2020, le gouvernement estime que les experts de l’Onu relaient et amplifient des « contrevérités » sur le sort réservé aux militants du MRC qui ont organisé une manifestation non-autorisée du 22 septembre dernier.
Le ministre de la Communication est formel : le rapport des experts de l’ONU découle d’une « exploitation » du flux des « fausses » informations, des supputations, et autres « allégations » mensongères distillées par des sympathisants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC).
Ce rapport selon René Emmanuel Sadi traduit également une « pure méconnaissance » de la réalité des faits. Le porte-parole du gouvernement affirme que les chefs d’accusation ayant motivé l’interpellation de certains responsables et partisans du MRC, ainsi que leur mise en détention provisoire sont « clairs et conformes » aux lois et règlements du Cameroun, ainsi qu’aux « conventions internationales » auxquelles le pays a librement souscrit.
Lire la réponse complète du gouvernement en cliquant sur le lien suivant : Réponse du Gouvernement camerounais à l’ONU.