Le début des travaux de régénération des voies ferrées Yaoundé-Douala et Belabo-Ngaoundéré est prévu pour commencer en 2024.
Le financement des projets de renouvellement des lignes de chemin de fer Yaoundé-Douala et Belabo-Ngaoundéré était au centre des discussions de la 39e session du Comité interministériel des infrastructures ferroviaires (Comifer), tenue ce 5 mai 2023 à Yaoundé. Il ressort de cette réunion que les accords de financements avec les différents bailleurs de fonds devraient être signés cette année et les travaux devraient débuter au premier trimestre 2024. « D’ici la fin de cette année, tous les financements seront définitivement bouclés avec la signature des accords y relatifs », a précisé le directeur des transports ferroviaires au ministère des Transports, Claude Misse Ntone.
Ce dernier en veut pour preuve que l’accord de financement que le Cameroun doit parapher avec la Banque mondiale, principal bailleur de fonds du projet de renouvellement de la ligne Yaoundé-Douala, d’un montant de 232 millions d’euros, soit environ 152 milliards de FCFA, est en cours de finalisation.
Pour ce qui est de la ligne Belabo-N’gaoundéré, il y a depuis plusieurs années que ce projet est annoncé par le gouvernement camerounais. L’étude de faisabilité, réalisée par le groupe espagnol Typsa, a été validée le 6 mars 2020. Les travaux étaient supposés démarrer en 2021, mais le projet a accusé un retard à cause de l’absence de financements.
La signature d’une convention de financement avec la Banque européenne d’investissement (BEI) et d’un accord de subvention avec l’Union européenne (UE) est aussi annoncée avant la fin de cette année. Le Cameroun pourra ainsi lever près de 80,7 milliards de FCFA grâce à ces deux mécanismes de financement pour définitivement lancer les travaux de la ligne Belabo-N’gaoundéré.
Il faut noter, souligne Stopblablacam, que ces deux projets de renouvellement du chemin de fer font partie du programme quinquennal mis en place par le gouvernement camerounais pour moderniser le réseau vieillissant du transport ferroviaire. À titre d’exemple, la ligne Belabo-N’gaoundéré est vieille de 47 ans. Mais il est aussi question de favoriser l’évolution du trafic du fret dans l’hinterland et dans la sous-région, notamment avec le Tchad et la République centrafricaine.
