Dans une déclaration publiée le 28 Juin 2021, autorités traditionnelles affirment leur soutien au député qui a conduit la procédure d’immatriculation de le leurs terres. Le doigt accusateur de certains chefs est plutôt pointé vers l’administration en charge des affaires foncières.
Des personnes revendiquent la propriété des terres dans le canton Akwa, situé dans la région du Littoral. Brandissant des titres fonciers signés par le ministère des Domaines et des affaires foncières (Mindcaf). Le dernier cas en date est celui de Bonagando dans le 5eme arrondissement de Douala non loin des quartiers Kotto et Lendi où une certaine opinion a présenté l’honorable Albert Kouoh Dooh Collins, député Rdpc comme l’orchestrateur de cet imbroglio.
Une thèse bottée en touche par les chefs du canton Akwa dans une déclaration publiée le 28 juin 2021. « Aucun village du canton Akwa ne se trouve ni de près, ni de loin en situation de litige ou de conflit de quelque nature que ce soit avec I’honorable Albert Kouoh Dooh Collins (…) notre communauté lui renouvelle spontanément et fièrement, depuis trois mandats, sa précieuse confiance en vue de représenter nos populations à l’Assemblée Nationale. est accusé par la presque majorité des fils et filles du canton Akwa, de vouloir confisquer plus de 2 mille hectares de terrain », écrivent les chefs traditionnels.
Approché, des chefs traditionnels indiquent que ce député avait été mandaté il y a une dizaine d’années pour l’immatriculation desdites terres. Ce qui, disent-ils, avait été fait sous le ministre Henri Eyebe Ayissi revenu à la tête du Mindcaf en 2019. « Le même ministre Eyebe Ayissi revenu dans le même ministère, fait signé des immatriculations à des tiers sur les mêmes terres oubliant même que c’est lui-même qui avait fait signer l’immatriculation de ces terrains au profit de la communauté Akwa, que représentait l’honorable Albert Dooh Collins », s’étonne une autorité traditionnelle du canton.
Une affaire d’autant plus surprenante que le 5 juillet 2021, le ministre Eyebe Ayissi devant les députés de l’Assemblé nationale déplorait que : « au Cameroun, les litiges fonciers représentent environ 65 % des affaires enrôlées par les juridictions judiciaires et 85 % de celles jugées par les juridictions administratives ».
Au moment où le canton Akwa sent ses droits menacés sur ses terres, les populations espèrent tout au moins des clarifications du ministre des Domaines et des affaires foncières.