Un séminaire de formation des conservateurs des musées s’est ouvert à Yaoundé
Les Musées font partie du patrimoine culturel du Cameroun. Ce sont des espaces qui devraient bénéficier d’une attention particulière des pouvoirs publics. C’est sans doute l’objet du séminaire de formation ouvert le 15 juin 2009 à Yaoundé. Pendant cinq jours, les conservateurs des Musées nationaux recevront des connaissances et des outils indispensables pour une bonne conservation de ces espaces, véritables bibliothèques culturelles du pays. La formation qui devra s’achever le 20 juin 2009 est organisée par le ministère Camerounais en charge de la culture en collaboration avec l’Unesco. La cérémonie d’ouverture de cette formation qui se déroule à la bibliothèque nationale, a été présidée par le Secrétaire général du Ministère de la Culture Hayatou Oumarou en lieu et place du ministre Ama Tutu Muna empêchée.
Mais le problème qui se pose est qu’aujourd’hui l’on ne sait pas exactement combien de musées compte le Cameroun. Selon le Directeur du patrimoine culturel au ministère de la Culture, Marthe Medou, il est difficile d’avancer un chiffre exact car il s’en crée tous les jours au Cameroun. Le séminaire de Yaoundé permettra aussi aux organisateurs de répertorier les différents musées que l’on retrouve dans les dix régions du pays. Jusqu’ici seuls quelques musées sont reconnus notamment dans les villes de Yaoundé où l’on retrouve le musée national logé à l’ancien palais présidentiel au c ur de Yaoundé, à douala , à Dschang, Foumban, on retrouve aussi d’autres musées » informels » c’est le cas d’espace artisanal de Yaoundé etc.
D’autres musées existent également dans les chefferies traditionnelles surtout dans les régions de l’Ouest, du Nord- ouest et du Sud -ouest. Parmi ces musées, certains reçoivent l’appui des pouvoirs publics. La formation que les conservateurs des musées recevront, leur permettra de faire valoir leur savoir et leur savoir faire outre au Cameroun, mais aussi à l’étranger puisqu’à travers cette formation, le Cameroun voudrait s’arrimer aux standards internationaux. Le soutien de l’Unesco illustre bien cette volonté manifeste du gouvernement Camerounais qui met aujourd’hui un accent particulier sur les exigences modernes dans les domaines aussi variés tels que la politique de conservation, les nouveaux enjeux liés au marketing et à la communication, et la politique de gestion de collections.
Le ministère de la culture devrait donc mettre un accent particulier sur le domaine de la communication afin de donner plus de lisibilité et de visibilité aux musées Camerounais. Puisque les musées contribuent à la sauvegarde et à la valorisation du riche patrimoine culturel national, il a été demandé aux apprenants de faire preuve de sérieux durant cette formation qui arrive à point nommé dans un contexte marqué par des mutations socio- culturels.IL faudrait donc que les principaux acteurs à savoir les populations, les opérateurs publics et privés, les touristes uvrent en parfaite synergie pour le rayonnement des musées nationaux. Des journées portes ouvertes, des campagnes d’information et de sensibilisation devraient être menées pour donner un visage nouveau à ces espaces qui pourraient même contribuer à l’essor du tourisme Camerounais.IL reste à espérer que les enseignements de ce séminaire de formation seront utiles pour le bon suivi des musées Camerounais .