Le jeu des 4
Ils sont 4, et ils vont si bien ensemble, ils se complètent, les uns se nourrissant des autres, certains ayant besoin des uns plus que l’inverse.
Dans ce jeu de 4, le centre de gravité du quatuor s’appelle le PUBLIC. Le SPORT a besoin du public, les SPONSORS ont besoin du public, les MÉDIAS ont besoin du PUBLIC. Ce public peut se trouver dans l’arène ou hors de celle-ci. Dans ce cas, le quatuor appelle monsieur COURROIE de distribution, j’ai nommé le média. Sans média, le sport ne peut toucher le public qui lui permet de convaincre le sponsor de venir lui donner de son lait, de son jus, de l’énergie pour vivre.
Le média peut-il se passer du public? Non, des sponsors? Non, du sport? Oui. Le média peut traiter d’autres sujets. Comme aurait pu chanter Francky Vincent « il n’y a pas que le sport dans la vie… »
Si le sport ne peut se passer des médias qui lui permet de toucher un large public et attirer les sponsors, d’où vient-il que « l’enfant gâté » du sport, j’ai nommé le football vienne à s’aliéner un partenaire aussi stratégique et vital que les médias? Suicidaire n’est-ce pas? Arrogant? Aussi. Inconscient? Forcément. Bizarre? C’est le moins qu’on puisse dire. D’autant plus qu’il s’agit d’un match inaugurant un stade qui a fait couler beaucoup d’encre et des francs CFA.
Pour le match Cameroun-Malawi, la FIFA et la CAF se sont mal comportés avec les médias.
Entre partenaire, on se doit un minimum de respect.
Nasser Njoya, expert en Marketing du sport, CEO Palmarès Sport Organization
