La Fédération avait demandé que la réhabilitation de la Ligue de football professionnel soit suspendue. Cette requête a été rejetée par le Tribunal fédéral Suisse.
Le 9 février dernier, le Tribunal fédéral Suisse décide de rejeter une requête introduite par la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) contre la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC). Requête introduite le 18 octobre 2020 par la Fecafoot. « La requête d’effet suspensif est rejetée », déclare la juge.
En effet, après la décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) du 14 septembre 2020 réhabilitant la LFPC, la Fecafoot avait introduit une requête afin que l’effet de cette décision – c’est-à-dire, le retour immédiat de la LFPC – soit suspendu. Ce que vient de refuser le Tribunal fédéral Suisse. Il s’agit ici de la forme. Dans le fond, la Fédération avait aussi interjeté appel de la décision du TAS. Autrement dit, une autre affaire reste pendante entre la Fecafoot et la LFPC au TAS.
La Fecafot avait suspendu le LFPC dirigée par le général Pierre Semengue le 3 septembre 2019 pour de nombreux manquements de gestion. La LFPC avait d’abord saisi la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique du Cameroun, qui avait confirmé la décision de suspension. La LFPC s’était alors pourvue auprès du TAS qui la réhabilitée en septembre 2020.
Pour autant, des clubs de football ont dissout la LFPC, la Fédération lui a retiré ses compétences. Une fédération dont le mandat de ses dirigeants ont été échus par le TAS le 15 janvier dernier. Si bien que certains acteurs ont décidé de ramener le dernier comité exécutif présenté comme légal, celui de 2009. Albert Mbida a été porté à la tête du Comité exécutif provisoire de la Fécafoot. Ce qui a crée un bicéphalisme à la tête de la fédération. Complexifie ainsi la crise dans notre football.