La Cour d’appel du centre a rejeté ce jeudi la requête en Habeas corpus de Ayuk Tabe et sept autres leaders séparatistes. Ceux-ci demandaient à être remis en liberté.
Les membres du premier gouvernement de l’Ambazonie – un Etat imaginaire prôné par les partisans de la sécession du Cameroun – ne seront pas remis en liberté en attendant leur procès devant le Tribunal militaire. Ainsi en a décidé la Cour d’appel ce jeudi, après plus d’un mois de procès.
Sissiku Ayuk Tabe et ses compagnons sont détenus dans les cellules du Secrétariat d’Etat à la défense depuis janvier dernier. Ils avaient été arrêtés au Nigeria puis extradés au Cameroun à la même période et pourrit être jugés pour des fait liés au terrorisme. Seulement depuis janvier, ils n’ont toujours pas été notifiés des faits qui leurs sont reprochés. C’est la raison pour laquelle ils ont saisi le Tribunal de grande instance, puis la Cour d’appel. Ils demandaient que les chefs d’accusation retenus contre eux soient énoncés ou qu’ils soient immédiatement remis en liberté, fondement de la procédure en Habeas corpus qui s’est clôturée ce jeudi par un refus de la Cour.