Les flammes ont ravagé plusieurs commerces vendredi, 28 août 2009 au quartier Village
Le propriétaire d’un débit de boisson, situé au lieu dit, Village, à la sortie de la ville de Douala, reste inconsolable au lendemain du drame qu’il vient de vivre. En effet, un incendie a ravagé ce vendredi, 28 août 2009, son commerce ainsi qu’un magasin de pneus. Les flammes ont tout consumé avant de s’attaquer à la fois à une menuiserie et à une quincaillerie construites en matériaux provisoires, situées dans le même bâtiment. La puissance des flammes a entraîné des dégâts matériels importants, ajoutés aux pertes financières estimées à près de 10 millions de F CFA. Les causes de cet incendie dévastateur, restent toujours inconnues, la piste de court – circuit ayant été écarté. Préférant l’anonymat, le propriétaire du débit de boisson par où l’incendie a commencé, assure avoir effectué les branchements adaptés à l’exploitation d’un tel commerce.
La pluie à l’origine des dégâts actuels
Comme on le constate, les fortes pluies qui s’abattent actuellement sur la ville de Douala, continuent de faire des ravages. Très tôt dans la matinée de ce même vendredi, 28 août 2009, c’est un glissement de terrain qui s’est produit au quartier Madagascar, situé dans l’arrondissement de Douala 3é, faisant un mort et un blessé grave. C’est une maison de quatre pièces, qui a été ensevelie sous les décombres. Le blessé Dieudonné Tankoua a pu être extrait par les sapeurs pompiers, ce qui n’est pas le cas pour le défunt, Eric Tchamba, âgé de 33 ans et qui était l’aîné de cette famille. En remontant nos souvenirs de plusieurs jours, on se souvient également de l’écroulement du complexe scolaire Dora et Djemba au quartier chic, Bonapriso. Heureusement, aucune perte en vie humaine n’avait été enregistrée. Mais, cet écroulement avait à peine alimenté les conversations que du jour au lendemain, on apprenait que le balcon d’un immeuble s’était écroulé, cette fois au quartier dit Grand Moulin. Plus de peur que de mal pour les habitants de l’immeuble dont certains avaient été acheminés à l’hôpital Laquintinie de Douala pour un suivi psychologique, avant de retourner chez eux. Le gouverneur du littoral, Faï Yengo Francis, qui s’était rendu sur les lieux, avait ordonné l’ouverture d’une enquête et surtout d’une expertise qui doit en quelque sorte, sceller le sort du bâtiment. En effet, les résultats de cette expertise doivent déterminer si oui ou non, tout l’immeuble doit être détruit. Une possibilité que les propriétaires continuent de ne pas envisager, et préfèrent plutôt la piste d’une réfection de l’édifice.
