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Cameroun: Revue de la presse du 07 juillet 2012

Arrestations de 4 étudiants, limogeage des recteurs, incendie au marché Congo de Douala, 2ème session parlementaire… Voici quelques titres de la semaine

Quatre étudiants arrêtés à l’université de Yaoundé 2. Le Messager déclare que Denis Atangana est à l’origine de la manifestation réprimée des étudiants de l’Université de Yaoundé 2- Soa. Le jeune homme ne supporte pas d’entendre que le recteur de l’Université qu’il fréquente soit cité dans une affaire de détournement de deniers publics. A la tête du collectif baptisé «sauvons l’Université de Yaoundé II-Soa» dont il est le porte-parole, il organise une «manifestation qui n’aura lieu qu’uniquement au sein du campus pour ce vendredi 30 juin 2012», peut-on lire dans l’appel destiné aux étudiants. Bien avant la rencontre, le jeune est cueilli par les forces de l’ordre. La Nouvelle Expression confie que le procès des étudiants de soa le verdict attendu le 17 juillet 2012. Les quatre leaders, qui comparaissaient mardi devant le juge du tribunal de Mfou, ont plaidé non coupable. Les avocats projettent leur acquittement total. Le fait pour le recteur querellé d’avoir été limogé le jour même où la manifestation en question avait été prévue, rend l’accusation insoutenable. D’après le pronostic de ces derniers, les étudiants devraient être libérés le 17 juillet 2012, compte tenu de l’insuffisance des preuves fournies par le ministère public. En attendant, les quatre étudiants sont libres.Le Jour dit que vendredi dernier à Soa, tout regroupement était interdit à l’entrée principale de l’université. Après l’annonce du limogeage du recteur, Jean Tabi Manga, des étudiants restés fidèles se sont rassemblés devant le rectorat. Vers 14h30, le recteur a quitté le campus sous des applaudissements. Beaucoup pensent que Jean Tabi Manga a été achevé par la lettre des étudiants le dénonçant au lendemain de sa condamnation pour des fautes de gestion, par le Conseil de discipline budgétaire et financière.Mutations parle de l’ambiance qui régnait lors de l’installation du recteur de Yaoundé II en notant que c’était l’ambiance de grande fête hier au campus de l’université de Yaoundé II-Soa. En dépit des compositions de fin du second semestre qui s’y déroulent depuis lundi dernier, les fans clubs et autres associations d’étudiants ont réchauffé l’enceinte de cet établissement académique. C’est que, ces derniers meublaient l’attente de la cérémonie d’installation de leur nouveau recteur, Oumarou Bouba, par le ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo.L’actu mentionne que [i le recteur de l’université de Yaoundé II à Soa a officiellement pris ses fonctions lundi dernier. Ce même jour, le nouveau recteur de l’Université de Yaoundé I, Maurice Aurélien Sosso, a également été installé par le ministre de l’Enseignement supérieur. Ce dernier, comme Oumarou Bouba, doit consolider le climat de paix, de convivialité, de solidarité et de sécurité qui prévaut au campus.Aurore Plus communique que Bruno Bekolo Ebe demande pardon à ceux qu’il a persécuté. L’ex recteur de l’université de Douala s’est rendu coupable de certains actes crapuleux dont il a été auteur et a fait la paix avec sa conscience mercredi le 4 juillet 2012 à l’occasion de l’installation de son successeur dans cette institution.

Un incendie a ravagé le marché congo mardi dernier. La Nouvelle Expression revient sur les faits un incendie s’est déclenché hier au marché Congo faisant à son passage de nombreux dégâts. Il était aux environs de 19h quand un énorme incendie s’est propagé au marché Congo de Douala au lieu dit ancien 3ème. Le marché Congo fait partie des trois marchés de Douala (Bonamoussadi et Ndogpassi) dont la construction par des structures plus modernes fait l’objet d’un appel d’offre aux investisseurs privés et dont les adjudicataires seront connus d’ici la fin de la semaine. Pour l’heure, les causes de l’incendie ne sont pas connues. Le Jour affirme que 600 boutiques brûlées au marché Congo. Au moins quatre rayons de 150 commerces chacun ont été dévastés par des flammes. Les rayons de mercerie, bijouterie, maroquinerie et horlogerie du marché Congo de Douala ont vécu. Les boutiques qui occupaient ces surfaces marchandes sont complètement rasées. Le feu a détruit des boutiques sur une surface de près de 250 mètres de long et 50 mètres de large. Chacun des quatre rayons détruits comptait environ 150 boutiques, d’après des commerçants. Cameroon Tribune écrit qu’une équipe mixte d’AES Sonel, la Croix-Rouge, la sécurité, les conseils et les officiels administratifs, ont visité la zone, levant des stratégies de maintenir la sécurité permanente de la zone. Le gouverneur de la région du Littoral Joseph Beti Assomo qui a aussi visité le site le 4 juillet, a donné des instructions fermes pour une enquête dans la cause de l’éruption de feu. Mutations constate l’absence de servitude de passage, les constructions anarchiques, les branchements électriques non sécurisés, l’absence des bouches d’eaux et les matériaux (textiles et téléphones portables) se trouvant dans ces boutiques font partie des éléments ayant favorisé la propension des flammes, selon des sources concordantes.L’actu parle de la reconstruction du marché Congo, entre autres, se fera avec des matériaux insensibles aux flammes. Selon El Hadj Rellouanou, grand conseiller de la Cud, «au terme du conseil que nous avons tenu lundi, la résolution a été prise que nous allions détruire ce marché. Il en est de même des marchés de Ndogpassi et de Bonamoussadi. Ils devaient même déjà être en chantier, puisque la délibération a déjà été signée», informe-t-il. Le grand conseiller a par ailleurs précisé que les travaux de reconstruction du marché Congo devraient commencer au mois d’août prochain. Le Messager annonce qu’en sus du désengorgement de ce grand lieu commercial dans les jours à venir, le gouverneur de la région du Littoral, Joseph Beti Assomo, annonce le recasement provisoire des petits commerçants à la «rue Paraïso».

La clôture de la 2ème session parlementaire de l’année législative 2012 a eu lieu le mercredi dernier. La Nouvelle Expression divulgue que les députés empêtrés dans les « embarras » du régime. Sur des dossiers aussi attendus que le code électoral, la réforme d’Elecam ou la création récente d’une commission d’enquête parlementaire sur le crash de 1995, la représentation nationale a semblé corroborer les vues du pouvoir. Suscitant parfois l’incompréhension de l’opinion publique.L’actusignale que Laurent Esso n’a pas échappé à l’affaire du bébé volé, encore moins à celle de Bibi Ngotta dont le statut sérologique avait été dévoilé. «Je ne sais pas comment cela s’est passé pour que son statut soit connu. L’information judiciaire est secrète. Je vous présente mes excuses». Ne se limitant pas à ces excuses, il a livré à la représentation nationale, la mise au point de l’avocat du secrétariat à la Présidence de la République, répondant ainsi à l’accusation selon laquelle le gouvernement camerounais est tenu responsable de la mort de germain cyrille Ngotta Ngotta, alias Bibi Ngotta. Le Messager signifie que lors de cette plénière, Laurent Esso a soutenu n’avoir jamais porté plainte contre le journaliste Bibi Ngota. L’ancien secrétaire général de la présidence de la République a, à l’occasion donné lecture de plusieurs correspondances à lui adressée par ce journaliste.Mutations informe que sur l’affaire Vanessa Tchatchou, le député Théodore Datouo voulait savoir si M. Laurent Esso a rencontré l’ancienne magistrate de Mfou, Caroline Mejang Ndikum, dont le nom est cité dans cette affaire et aujourd’hui en service dans son ministère? Sur cette question, le ministre n’apportera aucune réponse. Se contentant simplement d’indiquer que « l’instruction est presque bouclée et les tests Adn commandés aux Etats-Unis sont déjà là ».Cameroon Tribune titre pour sa part Assemblée Nationale: Les éclairages du gouvernement sur Camair-co, Cimenterie Dangote, la justice populaire. Le quotidien de Marie_Claire Nnana dévoile que la Camair-Co (Cameroon Airlines Corporation) a eu des difficultés avec quelques prestataires mais aucun aéronef de la compagnie n’a été saisi, a martelé Philemon Yang, Premier ministre, chef du gouvernement, vendredi dernier devant les députés de l’Assemblée nationale. Pour la cimenterie dangote, le site retenu au lieu-dit Base Elf, sur les berges du Wouri, grâce au plan d’eau et aux facilités logistiques pour le déchargement du clinker apparaît idoine pour accueillir les installations de l’usine.

Le ministre Laurent Esso s’est défendu d’avoir porté plainte contre Biby Ngota
Journalducameroun.com)/n


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