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Cameroun: Revue de la presse du 27 juin 2012

Réouverture du marché Mokolo, critique du conseil national de la communication, opération Epervier au menu cette semaine

Mutations constate que la réouverture du marché se fera de manière progressive afin de donner du temps aux man uvres qui construisent les différents secteurs. Les commerçants contestent les élections des chefs dans deux des sept secteurs en lice.L’Actu indique que marché mokolo: le difficile recasement des commerçants. Les agents de la Communauté urbaine de Yaoundé ont du mal à caser tous les commerçants des sept secteurs enregistrés. Avec la réorganisation du marché Mokolo en secteur d’activités, on va assister à la mutation des places des commerçants.La nouvelle Expression annonce que c’est dans un sentiment mitigé que certains vendeurs de ce marché sont en train d’élire leurs nouveaux chefs secteurs. Certains commerçants se plaignent : «L’organisation de ce vote a été faussée à la base dans le sens que c’est ici qu’on vient identifier les commerçants par secteur d’activité. Ce qui fait que même ceux qui n’étaient pas vendeurs à mokolo sont en train de s’inscrire pour avoir une place à l’ouverture du marché. Il fallait qu’on inscrive les votants à mokolo chacun devant son comptoir. De plus on ne sait pas sur quel critère les candidats qui doivent être élus comme chef de secteurs ont été choisis…», déclare un commerçant.Le Messager confie [i Communauté urbaine de Yaoundé: Les «sauveteurs» menacent de bloquer l’ouverture du marché. Ils dénoncent le retrait et la destruction de leurs comptoirs logés dans le marché par les «soldats» de Gilbert Tsimi Evouna pendant la période de fermeture du marché.Cameroon Tribune rassure que le marché de mokolo rouvre dans la sérénité. Même si des commerçants se plaignent du manque à gagner durant les jours de fermeture. Pour ce premier jour marquant l’ouverture d’une nouvelle page de la physionomie et même de l’organisation de ce marché, beaucoup reconnaissent que les actions de la Communauté urbaine de Yaoundé, tout comme celles de la préfecture du Mfoundi, portent des fruits. La municipalité est décidée à donner un nouveau visage au marché de Mokolo. Des secteurs d’activités ont été définis. Des chefs de secteurs élus. Et actuellement, de nouveaux espaces sont en construction.

L’aide publique à la communication privée fait les choux gras de la presse depuis plusieurs jours. Le Messager révèle que Vincent Sosthène Fouda saisit l’Assemblée nationale française. L’aide publique à la communication privée fait des gorges chaudes au Cameroun depuis qu’Issa Tchiroma a décidé de subventionner sans rime ni raison, quatre médias étrangers et internationaux parmi lesquels, la Bbc et surtout France télévisions. André Sosthène Fouda s’en est aussi offusqué. Il est allé plus loin en écrivant au député Alain Touraine, afin que «la ministre de la communication du gouvernement français soit interpellée afin qu’explication soit donnée par le Csa et France Télévision». Selon nos informations, le dossier sera débattu jeudi prochain à l’Assemblée nationale française. L’ il du Sahel affirme aide publique à la presse: Tchiroma et ses 40 voleurs du Mincom. Le ministre de la communication vient d’être pris la main dans le sac. Après le scandale des révélations sur les pots-de-vin reçus de l’Afrique du Sud et publiés par votre journal, voici Issa Tchiroma de nouveau impliqué dans le détournement de l’aide destinée aux journaux camerounais. La Conac a du pain sur la planche, elle qui s’est souvent plaint des tripatouillages de l’utilisation de l’aide à la communication privée. Comment l’argent destiné aux médias camerounais est-il donné aux médias étrangers?.

Le quotidien Mutations parle quant à lui du Conseil National de la Communication Befe Ateba réhabilite la censure. Le président du Conseil national de la Communication a rendu public un communiqué qui consacre le retour au bâillonnement de la presse. Dans ce communiqué daté du 26 juin, Joseph Befe Ateba indique que c’est suite à la saisine du procureur de la République près du Tpi de Yaoundé centre administratif qui s’indigne du non-respect du dépôt judiciaire dans ses services par les organes de presse tel que cela est prescrit par la loi sur la communication sociale de 1990, qu’il a cru devoir rappeler les patrons de presse à l’ordre au sujet de ce dépôt judiciaire et légal. Beaucoup de professionnels s’interrogent sur la faisabilité de cette disposition qui exige que les organes de presse destinent deux heures avant la diffusion en kiosque, leurs journaux au procureur de la République. La Météo signale provocation en continue: Befe Ateba, un imposteur en soutane ! il se pose carrément en caisse de résonance des instances judiciaires. Prétendant répercuter une saisine du procureur de la République de la Cour d’appel du Centre (parquet du tribunal de première instance de Yaoundé-Centre administratif), relative au «non-respect du dépôt judiciaire à observer dans ses services par les organes de presse», Mgr Befe Ateba, qui continue à signer étrangement, seul, au nom du Cnc, «demande à tous les organes de presse de se conformer scrupuleusement aux dispositions de la loi n°90/52 du 19 décembre 1990 portant liberté de la communication sociale au Cameroun qui, en son article 13, constitue le procureur de la République destinataire, deux heures au moins avant diffusion de deux exemplaires signés de chaque édition». Bon Dieu, on est où là! Ou le malheureux Befe Ateba a décidé de se laisser manipuler par le premier venu, où il est carrément un fieffé imposteur.

L’opération épervier, on en reparle. La Nouvelle Expression informe que Forjindam accuse Bikoro Alo’o. Selon l’ancien directeur général du Chantier naval et industriel du Cameroun, l’ex Dga du Cnic a contribué à entretenir le flou, sur l’affaire des matériels volés et affectés au chantier de dame Njoh née Massot Rose, directrice de l’administration et des ressources humaines à l’époque des faits. Pendant l’interrogatoire qu’il subissait, l’ancien Dg du Cnic a déclaré à plusieurs reprises que les relations entre le Dga et lui étaient tendues et qu’il n’était pas facile pour lui de gérer les affaires dans ce contexte-là. Surtout que, de nombreux chantiers étaient en cours dans la structure à cette époque-là. Selon ses dires, il était plus concentré à les surveiller. Ce qui fait que c’est tardivement qu’il a été mis au parfum du dossier de vol de matériel via la correspondance d’un agent de la sécurité.L’actu dit que L’affaire Olanguena Awono: le tribunal dérange. Sa composition irrégulière n’a pas permis l’ouverture du dossier hier devant le Tribunal de grande instance du Mfoundi. La collégialité n’était pas effectivement complète. Car seuls deux des trois juges qui la constituent étaient présents. Or, selon la procédure, l’audience ne peut se tenir que lorsque tous les membres de la collégialité sont réunis. Au prononcé de la date de renvoi au 29 juin prochain, la salle d’audience du Tribunal de grande instance (TGI) du Mfoundi a subitement été envahie par un écho de désarroi. Dans le box, les accusés faisaient plutôt preuve de stoïcisme. Aucun signe extérieur de mécontentement.Le Messager s’interroge sur Marafa Enfermement: Pas de cinquième lettre, pas de procès. Marafa est-il toujours en vie? Après sa quatrième lettre qui a mis le gouvernement sens dessus-dessous, sa cinquième lettre est attendue avec impatience. Ses avocats disent ne rien savoir sur la suite donnée à son incarcération. Pas de visite, pas de procès, depuis son transfèrement, Marafa Hamidou Yaya ne donne plus signe de vie. [Aurore plus] va dans la même lancée que Le Messager Le gouvernement a-t-il mis fin à la sortie des lettres ouvertes de Marafa ? Certaines rumeurs font état de ce que l’on n’aura plus droit aux lettres ouvertes de Marafa Hamidou Yaya. Le régime aurait remonté la source et fermé les vannes. Difficile de donner raison à cette version. Mais si l’on s’en tient à la périodicité que nous avait habitué Marafa avec la publication de ses lettres ouvertes, il y a lieu de s’interroger sur la non-sortie jusqu’ici de la cinquième lettre ouverte. L’anecdote dévoile que Marafa, « demande » pardon à Paul Biya. Les sources exclusives du journal l’Anecdote le confient… Des sources dignes de foi, outrés par la tentative d’intermédiation d’Ibrahim Mbombo Njoya, des dignitaires du Grand Nord ont demandé à rencontrer le Chef de l’Etat, arguant qu’ils sont porteurs d’une doléance. ces personnalités ont confié sans ambages «ne pas être venues demander pardon au Président de la République pour Marafa Hamidou Yaya. Mais supplier le Chef de l’Etat d’accepter le pardon de son fils Marafa Hamidou Yaya». Répères parle de Fouamane Akame, crash du Boeing 737-200: M. Foumane Akame, qu’avez-vous fait des 40,5 milliards de FCFA? Selon le ministre d’Etat en charge de la justice, une information judiciaire passe par l’audition du conseiller juridique du président de la République. Dans sa correspondance à M. Ferdinand Ngoh Ngoh, croit savoir l’hebdomadaire «L’ il du Sahel» dans son édition du 25 juin, M. Laurent Esso précise qu’aucune procédure judiciaire ne peut être envisagée de manière pertinente sans l’audition des membres du Comité de suivi du contrat Camair-SAA. Or, le conseiller juridique du président de la République, M. Jean Foumane Akame, était justement le président de ce Comité. L’on ne sait pas si c’est à ce titre que la SAA a viré dans son compte personnel numéro 00078.01.39.14.53, ouvert à la Société générale des banques, 59 boulevard Haussmann à Paris, la somme de 32,5 milliards de FCFA. A cette somme se greffent 8 milliards de FCFA de dommages et intérêts, soit au total 40,5 milliards de FCFA.Le Jour publie la lettre de Me Akere Muna Avion présidentiel: Me Akere Muna répond à Francis Nana. « …Je pense que dans les circonstances actuelles où la presse est utilisée à diverses fins, j’ai le devoir et le droit d’informer l’opinion publique sur les faits qui relèvent désormais du domaine public. Je parle ici des décisions de justice… ».


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