Eto’o Fils, présidentielle, recrutement spécial, cambriolage au contrôle supérieur de l’Etat et des prédicatrices interpellées pour meurtre…
Le nom d’Eto’o Fils alimente la majorité des conversations. Et la presse nationale n’est pas en reste. Le quotidien Mutations titre: «Anzhi Makhachkala le nouveau club de Samuel Eto’o ». Selon le journal:après la visite médicale à Rome, le buteur de l’Inter Milan déposera finalement ses valises à Anzhi Makhachkala. Le quotidien bilingue national Cameroon Tribune explique que: l’Anzhi Makhachkala a été fondé en 1991 et est monté pour la première fois en division d’élite en 1999 avant de redescendre en 2002. Après sept ans, le club remontera en première division. Le club n’a remporté aucun trophée majeur même s’il a été finaliste de la coupe en 2001. Mais sa véritable histoire s’est écrite lorsque l’oligarche Suleyman Kerimov a acheté le club le 18 janvier 2011. Le quotidien Le Jour annonce alors que: « 13 milliards pour s’offrir Eto’o ». Car: le club russe d’Anzhi Makhachkala a cassé sa tirelire pour recruter le capitaine des Lions Indomptables qui deviendra le joueur le mieux payé de la Terre. Le journal a également donné la parole au public en leur demandant: « Si vous étiez Eto’o, que feriez-vous de votre fortune »? Certains répondent qu’ils feront des dons aux pauvres, d’autres pensent qu’ils doivent construire des stades, et un troisième groupe est sûr qu’il ne perdrait pas la tête. Le Jour ajoute aussi que:le capitaine des Lions Indomptables, Samuel Eto’o fils, désormais se rendra à son travail en jet privé chaque jour. Il partira de sa datcha de Moscou (villa en russe, ndlr) de 900 m2. De là, il va rejoindre ses coéquipiers du Fc Anzhi, à chaque match qu’ils joueront à Makhatchkala la capitale du Daguestan. Pour le quotidien La Nouvelle Expression c’est: «Anzhi Makhachkala : Quel avenir pour Eto’o »? Le journal dit que: l’annonce de la venue probable de Samuel Eto’o à l’Anzhi Makhachkala pour un salaire record d’environ 20 millions d’euros divise la Russie.
La politique cette semaine est toujours marquée par la présidentielle de cette année. Cameroon Tribune écrit: « Eyebe Ayissi interpelle Tansparency International sur l’inscription des électeurs par Sms ». Selon lui: il n’a jamais été question pour Transparency International Cameroun (TI-C) d’inscrire les Camerounais sur les listes électorales. Me Charles Nguini, président de la branche nationale de l’ONG, a tenu à le préciser lundi au sortir de l’audience avec le ministre des Relations extérieures. Mutations estime que: « Présidentielle 2011: René Sadi envoie les intellectuels au front médiatique ». Car:à Akonolinga, le Sg du comité central du Rdpc les a invités à défendre les idées du chef de l’Etat sur les ondes. Le journal ajoute que: « Présidentielle 2011: Le Bureau politique de l’Undp exige la candidature de Bello Bouba». Puisque:l’instance, qui s’est réunie à Yaoundé, estime que le parti ne peut pas répondre du bilan du Renouveau. Le Jour annonce aussi que: «Cndhl pour une élection transparente» parce que:la Commission des droits de l’Homme a réuni les acteurs nationaux à Yaoundé pour échanger sur la présidentielle de 2011. Pour La Nouvelle Expression: « Inscription sur les listes électorales: Paul Biya et Fru Ndi créent le blocage ». A une semaine de la fin de l’échéance, certains Camerounais attendent que les deux leaders se prononcent pour s’inscrire dit-elle.
Le recrutement spécial des 25000 à la fonction publique refait surface. Mutations titre: « Recrutements des 25.000: Près de 24.000 dossiers litigieux enregistrés ». pour le journal: des vérifications spécifiques ont été conduites auprès de certains organismes et ont permis de débusquer 23.804 candidats dont les dossiers présentent les anomalies suivants: 7.408 cas de changement d’âge, de substitution d’identité, de double identité et d’usurpation de la nationalité camerounaise, 3.153 cas de dépassement d’âge, 110 cas de dépôt multiple, 13.133 cas de fiche de candidature mal remplie ou présentant des informations inconsistantes ou incohérentes selon le Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme administrative (Minfopra), Emmanuel Bondé. Pour Le Jour ce sont: « Les exclus des 25 000 emplois ». Car:les Camerounais disposant déjà d’un emploi ne devront pas faire partie des 25 000 personnes qui seront recrutées dans la Fonction publique. D’après les indications du ministre Emmanuel Bondé, les titulaires d’un matricule-solde dans l’administration publique, les salariés des établissements publics et les bénéficiaires d’un contrat de travail à durée indéterminée dans le secteur privé seront systématiquement exclus du processus.
Une autre affaire, le cambriolage au Contrôle Supérieur de l’Etat n’est pas passé inaperçu dans certains journaux. Mutations informe d’abord que: « Cambriolage: Un coffre-fort du Contrôle supérieur de l’Etat emporté». des centaines de millions de Fcfa retirés quelques jours plus tôt du Trésor s’y trouvaient gardés a-t-il dit. Pour La Nouvelle Expression finalement: « Contrôle Supérieur de l’Etat: Les bandits interpelés à Douala ». Elle continue:les deux qui sont tombés dans les filets des éléments de la gendarmerie trainaient un sac plein de millions de nos francs. Victor Fotso (aucun lien avec le milliardaire de Bandjoun) et Jean Paul Soman ont été rattrapés par les éléments de la gendarmerie nationale au quartier Bépanda de Douala. Dès qu’ils ont senti qu’ils étaient suivis, ils ont tenté de s’enfuir à bord d’une motocyclette. Pendant la course poursuite, ils sont blessés par leurs poursuivants et neutralisés. Mutations a ajouté que: « Contrôle supérieur de l’Etat: Le coffre-fort emporté par les cambrioleurs retrouvé ». Mais:les enquêteurs s’activent toujours pour retrouver les centaines de millions de Fcfa qui s’y trouvaient.
Le fait de société cette semaine est publié par Mutations et intitulé: « Crime: Des prédicatrices interpellées pour meurtre à Douala ». Voilà l’histoire: Jacqueline Tsengan, Marthe Tsala et la prénommée Brigitte ont été déférées vendredi 19 août 2011 en fin de matinée à la prison centrale de New-Bell à Douala, après un séjour dans les locaux de la Division régionale de la Police judiciaire pour le Littoral (Drpjl). Les trois femmes sont accusées de coaction et d’assassinat de la petite Abigaïl Engomè, âgée de 16 mois avant sa mort. Les présumées assassins ont, aussitôt leur forfait, procéder à l’inhumation de la défunte au quartier Pk 23, sur le terrain appartenant à Jacqueline Tsengan, sans en informer les parents de l’enfant. Les trois femmes appartiennent, apprend-on, à une église dite de réveil appelée «Les guides de l’univers» dont le siège se trouve au quartier Makèpè. Selon les déclarations des trois femmes, la petite Abigaïl était malade lorsqu’elle leur a été emmenée par sa grand-mère. Elles ont procédé à diverses séances de prières durant des semaines. Elles ont expliqué que l’enfant souffrait d’une maladie mystique qui ne pouvait être soignée que par la prière, confie un officier de police à la Drpjl. Mais Abigaïl Engomè n’a pas pour autant retrouvé la santé. La petite va finalement rendre l’âme la semaine dernière. A la question de savoir pourquoi elles ont agi sans le consentement des parents de l’enfant, les trois femmes vont déclarer aux enquêteurs qu’elles ont procédé ainsi après avoir reçu «le message de Dieu». Les parents, informés, vont saisir la police. Et c’est le commissariat du 10ème arrondissement qui se saisit de l’affaire. Après l’obtention des premiers éléments de l’enquête, les trois complices vont être transférées à la Drpjl sur les instructions du â€,commissaire Oumarou, avant leur déferrement. Deux d’entre elles sont des repris de justice.
