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Cameroun- Richard Bona : « je suis prêt à accompagner le gouvernement sur des actions louables »

Richard-Bona

Dans une interview accordée à la BBC le 16 mai 2020, le bassiste de renommée planétaire, à la verve  généralement  hostile vis-à-vis du pouvoir de Yaoundé,  se dit  prêt à accompagner certaines de ses actions.

C’est connu qu’il n’y a pas de tempo entre Richard Bona et le pouvoir de Yaoundé. Mais en temps de crise sanitaire et sécuritaire,   l’artiste né le 28 octobre 1967 à Minta, dans le département de Haute-Sanaga est prêt à collaborer avec le gouvernement. « Si le gouvernement fait des actions qui sont propres, des actions louables, j’y participerai avec plaisir pour aider les populations. Ce n’est pas du tout une position partisane », précise-t-il.

Basé aux Etats-Unis,  le célèbre artiste- bassiste et musicien- suit attentivement les développements de l’actualité dans son pays d’origine le Cameroun. C’est ainsi qu’il n’a pas manqué de se prononcer sur les sujets  tels que la gestion de pandémie du Covid-19 et le récent massacre de Ngarbuh qui a fait officiellement 23 morts dans la région du Nord-ouest.

 « Les autorités camerounaises avaient initialement démenti les accusations quant à l’implication des soldats sur ce massacre jusqu’au point où on a vu le ministre de la Communication y aller et dire: ‘‘il n’y a pas eu 23 morts à Ngarbuh’’. Carrément. C’est ce déni qui fait beaucoup plus mal. Quand on pense que 30 ans après la chute du mur de Berlin, force est de constater que les régimes autoritaires n’ont toujours pas disparu. Le Cameroun en est la preuve», a déclaré Richard le 16 mai dernier sur la BBC.

Le massacre du 14 février lui a d’ailleurs inspiré une chanson dont le titre est : « Ngarbuh ». Un chef d’œuvre comme il sait en produire, dont il invite les camerounais à savourer en méditant sur l’avenir du Cameroun.


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