Elle se tient du 29 mars au 03 avril 2010 à Douala, voici le programme
Chaque année au Cameroun, plus de 4300 bébés naissent «SS» symbole connu comme étant celui de la drépanocytose. 50 % de ces naissances n’atteignent pas l’âge de deux ans. En d’autres termes, près de 1,2 % de la population générale est homozygote «SS» et 25 à 30 % de la population est hétérozygote «AS» et donc susceptible de transmettre la maladie. A Douala, par exemple, les patients (enfants et adultes) sont pris en charge par le service de pédiatrie. Dans ce service en 2007, la drépanocytose représentait 6% des causes d’hospitalisation et figurait parmi les six premiers motifs d’hospitalisation. C’est dire l’importance qu’il convient d’accorder à cette maladie.
La semaine de lutte qui démarre ce lundi 29 mars 2010 pour s’achever le samedi 03 avril est une initiative de l’Association Nationale des Drépanocytaires (AND). Sa tenue a pour but principal d’informer et de sensibiliser le grand public sur cette maladie. Autour du thème «Stop à la Drépanocytose», plusieurs activités sont prévues tout au long de cette semaine, notamment des journées portes ouvertes, des conférences grand public animées par des experts du domaine. La première conférence se tiendra le mercredi 31 mars à l’hôpital Laquintinie de Douala sous le thème «La qualité de vie du Drépanocytaire», et la seconde aura pour thème «La douleur du Drépanocytaire». Elles se déroulent en présence des chirurgiens, rhumatologues, neurologues, et psychologues – cliniciens. Egalement au programme, des campagnes dans divers hôpitaux et surtout un grand marathon de sensibilisation prévu le samedi 03 avril.
La drépanocytose est une maladie génétique incurable. Elle est transmise à l’enfant (SS) par des parents (AS). La prévention passe par des examens prénuptiaux ou avant toute procréation (électrophorèse). Toutefois, une bonne hygiène de vie et une prise en charge correcte prolongent la vie des drépanocytaires.