«Sénatoriales 2013: la France piège Biya» pose Magnus Biaga dans son Edito. En Politique, après l’enlèvement des 7 français, la question de la porosité des frontières est d’actualité
« Sénatoriales 2013 : la France piège Biya » pose Magnus Biaga dans son Editorial. Pour lui, l’ingérence des pays occidentaux sur la marche du Cameroun est parfois salutaire. La France a ainsi poussé Biya à s’arrimer à une nouvelle donne, car le président de la République personnellement, n’a jamais songé à un Cameroun après lui. Enfin, à travers la désignation du président du sénat, on aura un dauphin constitutionnel. En vérité, les différents éléments du puzzle sont entrain d’être mis en place, dans l’optique d’une vacance au plus haut sommet. Où ira le poste de président du sénat, puisqu’on vit dans un Etat tribal où tout est toujours élaboré sous le prisme des équilibres régionaux ? Les luttes de positionnement seront rudes, quand on sait les Bétis n’ont pas intérêt à voir le pouvoir leur filer des mains. A lire absolument en page 2.
En Politique, l’affaire Mbia Enguéné retient l’attention. En effet, l’ex trésorier payeur général de Yaoundé croupit en prison. Or, la pléiades de militaires qui ont grassement profité des milliards des audiences foraines courent toujours sans être inquiétés. Il ne fait donc l’ombre d’aucun doute que le Cameroun n’est pas un pays au pouvoir civil. Ce sont les militaires qui font la loi. Mais, la décision du ministre de la défense d’instituer un service de contrôle de gestion des frais de justice dans les juridictions militaires fait penser que le régime a décidé de faire bouger les lignes. A lire absolument en pages 8 et 9. En Politique toujours, au lendemain de l’enlèvement des 7 touristes français, la question de la porosité de nos frontières est plus que jamais d’actualité. Il faut les sécuriser à tout prix. « Voici les solutions », propose donc votre journal, sur la base de l’éclairage du géostratège Stéphane Akoa. A lire absolument en pages 6 et 7.
En Economie, on marque un détour par l’emprunt obligataire, pour noter « les incertitudes du secteur privé camerounais ». Même si de nombreux journaux ont salué l’appel du ministre des finances au secteur privé, derrière, la réalité est plus complexe. A lire en page 4. En Société, Emergence fait une incursion dans la polygamie pour dire qu’elle « n’est pas la solution ». C’est une pratique qui s’avère improductive. A lire en page 10.
Ne manquez pas la Chronique politique de Patrice Nganang, cette semaine sur « la balle qui exécuta le petit Patrick ».
