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Cameroun: Sortie de la première promotion du centre d’incubation pilote de Douala

Douze jeunes ont reçu leurs parchemins de fin de formation après deux mois de cours théorique et pratique Former les…

Douze jeunes ont reçu leurs parchemins de fin de formation après deux mois de cours théorique et pratique

Former les jeunes en entreprenariat pour la transformation primaire des produits agricoles devant aboutir plus tard à la création des PMI/PME de fabrication des produits alimentaires, c’est l’une des missions du centre d’incubation pilote (Cip) de Douala. Une mission qui semble se concrétiser si l’on s’en tient à la sortie ce jeudi 14 Juillet 2011 des incubés issus de la première promotion. Ils sont douze à avoir reçu leurs parchemins de fin de formation et des conseil prodigués par l’honorable Albert Dooh Collins président régional pour le littoral de la Chambre de commerce, de l’industrie, des mines et de l’artisanat (Ccima) il fut un temps dans notre pays quand on sortait de l’école on avait l’embarras du choix, nous avions une culture de la recherche de l’emploi ; aujourd’hui les données sont autres, les jeunes qui sortent de l’école doivent créer des emplois, c’est pourquoi je dis à cette première promotion soyez de bons entrepreneurs et la formation que vous avez reçu vous permet d’être de bons entrepreneurs. Durant deux mois les nouveaux promus ont reçu une formation pratique et une formation théorique comme le confirme le Directeur de l’assistance technique et de la formation la formation théorique est axée sur les notions de la gestion de micro-projets et subdivisée en neuf modules allant de l’initiation aux 10 comportements qui caractérisent l’entrepreneur performant jusqu’à l’élaboration d’une requête de financement en passant par la gestion des achats, le suivi de stocks, le calculs des coûts et de la marge bénéficiaire. quant à la formation pratique elle consiste en la familiarisation avec les équipements et les processus de fabrication mécanisée, les notions de la qualité, de l’hygiène, de la sécurité alimentaire, de l’échantillonnage pour les analyses de laboratoire et de l’environnement.

Du chômage à l’emploi
Pour les jeunes nouvellement formés, l’apprentissage a été enrichissant: je peux désormais sans en appeler à une aide quelconque transformer des tubercules et créer une entreprise se vante Stéphanie Son Njoh l’une des incubées (jeune entrepreneur) venu de Dibombari. Joseph Alain Eyango est conscient de la tâche qui les attend désormais: à présent il va falloir s’installer en petites unités de transformation, en véritable employeur et pour cela nous aurons encore besoin de la Ccima pour nous fournir en matériel, en local de production et en fonds de roulement de démarrage ; un minimum utile pour nous permettre de nous mettre en valeur. Créée depuis près de deux ans, le Cip a amorcé ses activités en juillet 2010. C’est en réalité un centre de recherche appliqué et de formation des jeunes diplômés et déscolarisés sans emplois, motivés par la création de petites unités industrielles de transformation des produits agricoles, notamment le manioc, dans un premier temps. Pour les responsables il est question d’aider le gouvernement à résoudre le problème de l’emploi des jeunes. Outre son aspect école, le Cip est avant tout une usine, c’est d’ailleurs là qu’on fabrique un produit camerounais à base du manioc akwakwa. À l’issue de la sobre cérémonie de ce jour on a appris la création prochaine d’un nouveau Cip dans la ville d’Ebolowa dans la région du sud, ce projet bénéficiera de l’appui financier des partenaires indiens.


Journalducameroun.com)/n

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