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Cameroun: Touch’ pas à ma République!

Par Pauline Biyong, membre de la société civile et présidente de la Ligue pour l'Education de la Femme et de…

Par Pauline Biyong, membre de la société civile et présidente de la Ligue pour l’Education de la Femme et de l’Enfant

Le Cameroun est une République démocratique dont la gouvernance se décline sous la forme d’un régime présidentiel. Notre République s’inspire du modèle français. Les héros et martyrs à qui nous devons cette occurrence historique nous ont fait don d’un précieux legs. Un Etat moderne dont la souveraineté est consacrée par toutes les chartes et conventions qui accréditent les Etats. Certains d’entre nous ne savent pas que, les institutions françaises n’ont atteint la forme actuelle, que nous calquons sans effort et même désinvolture, qu’après plus de deux siècles marqués par une évolution constitutionnelle agitée. Être citoyen d’une République, même d’une République à parfaire, est un avantage. Surtout pour nous qui ne devons pas oublier d’où nous venons. Si aujourd’hui, des crises de tous ordres traversent l’environnement social de notre pays, comme cela se vit partout dans le monde et souvent sous des formes plus dramatiques, ceci n’est autre que la portion qui nous revient dans la répartition mondiale d’un mal être planétaire.

Des stratèges de tous bords sont mobilisés par leurs peuples sous d’autres cieux pour trouver des palliatifs, proposer des mesures justes à leurs gouvernants pour sortir victorieusement de ces combats, considérés comme une lutte contre un ennemi commun. Non pas le soulèvement du peuple contre lui-même. Contre ses choix… Contre la République. Depuis la réélection du Président Paul BIYA à la magistrature suprême, en 2011, avec 78% de suffrages, face à 22 candidats qui ont obtenu 22% de suffrages; Des élections conduites pour une première fois par un organe «indépendant», composé de personnalités proposées par les partis politiques représentés à notre Assemblée Nationale (RDPC, SDF, UNDP, UDC), puis d’autres par la société civile. Sous la surveillance des bailleurs de fonds (Représentants des Nations Unies, corps diplomatiques) qui ont pour certains, soutenus financièrement la seule société civile;

Nonobstant ce climat consensuel, des promoteurs de psychoses collectives, nihilistes et pourfendeurs inlassables en quête de crise et fractures sociales veulent faire feu de tout bois. Ils font porter leurs desseins macabres à des pseudo-associations ou regroupements divers et «ONG». Par la voie de la déviance, ils veulent distraire le peuple. Le rendre aveugle devant l’imminence de la réalisation des projets pour lesquels il a accepté de traverser des récessions imposées par des ajustements structurels. Lui ravir la victoire que sera bientôt son émergence et l’amélioration de ses conditions de vie. Via une ruée vers les médias nationaux et internationaux, ces faux prophètes prédisent une apocalypse imminente pour notre pays. Transformant en scandales irréparables les faits divers et autres évènements que nos textes de lois savent instruire.

Récemment, le rappel des trente ans de pouvoir du Président de la République a été caricaturé comme un passage à vide. Tout porte à croire que cette atmosphère délétère n’inquiète pas les représentants du peuple que sont nos élus serviteurs, et hauts responsables. Aucune contradiction didactique n’est menée par ces relais de l’Etat. C’est à se demander: «A qui profite le crime?» Une certaine presse instrumentalisée et dépendante, à la solde des lobbies est devenue l’ennemi numéro un du régime ravissant la vedette à une opposition essoufflée, corrompue, irrespectueuse et à court d’inspiration. La presse internationale vient de prendre le relais, prédisant une communauté de destins aux pays en crise, dont le nôtre. Aujourd’hui c’est la famille du chef de l’Etat qui est le nouvel appât. D’abord son épouse, ses frères et enfin son fils aîné… Par ce nouveau stratagème, ces ennemis de la République veulent ameuter le peuple. Lui faire regretter ses choix. Au lieu de tirer des leçons constructives d’une bonne évaluation des élections de 2011 pour préparer celles de 2018, ces pêcheurs en eau troubles veulent ériger en ennemi du peuple celui qui s’évertue à honorer les clauses du contrat conclu avec sa nation à savoir: le maintien de la paix, l’égalité de tous devant la loi, le combat pour la prospérité…

Ces ennemis de la République doivent être dénoncés.
Nous devons nous mobiliser pour défendre l’intégrité de notre République, difficilement acquise. Ne nous trompons pas de cible. Ceux qui nous montrent aujourd’hui que tout le mal vient de ceux à qui nous avons confié par le moyen des suffrages le gardiennage de notre République, doivent nous présenter le projet qu’ils formulent en remplacement pour le bien de notre peuple en 2018. Une occasion exceptionnelle se profile pour ceux qui aiment notre République.

Faire passer leur message d’amour pour la République au profit du peuple (la base), pour conforter cette avance aux présidentielles. Monsieur le Président de la République,Le Collectif des Citoyens Patriotes (CCP) démembrement de la Ligue pour l’Education de la Femme et de l’Enfant (LEFE), ONG légale, vous prie de bien vouloir accepter de sévir. Le verre est dans le fruit. Acceptez Monsieur le Président de la République de renouveler la classe dirigeante actuelle, qui travaille contre vos promesses et amène le peuple qui vous a choisi à douter du contrat conclu avec lui.

La récréation doit s’achever. Beaucoup d’autres Camerounais ne demandent qu’à servir. Nous sommes Camerounais, nous vivons au Cameroun, nous mourrons au Cameroun. Sauvons notre grande Nation: Consolidons ce que d’autres veulent détruire et gardons allumée la flamme de l’espoir pour notre pays qui a tous les atouts pour réussir.

Sauvons notre République. Touch’ pas à ma République! Pour le Collectif des Citoyens Patriotes (CCP), regroupant des ONG, des Associations, der Intellectuels, des Journalistes, des Hommes d’Eglise et des Citoyens et uvrant pour un éveil citoyen et patriote au Cameroun Et la Ligue pour l’Education de la Femme et de l’Enfant (LEFE).


camer.be)/n

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