Quelques semaines après la sortie de son livre, les avis divergent!
C’est dans une ambiance bon enfant que s’étaient déroulées les cérémonies de dédicaces trés courues du livre Desperate Football House de l’ancien journaliste sportif et directeur général de la Fédération Camerounaise de Football. Les premières réactions, on les aura de ses Co-présentateurs du livre qu’étaient pour la circonstance; Joseph Antoine Bell le préfacier, Jean Marie Watonsi le modérateur et Dieudonné Atéba Ndoumou, journaliste. Ils ont tous défendu la nécessité de «â€,Desparate football houseâ€,» qui selon eux, permettrait aux camerounais de comprendre la gestion mafieuse de leur football.
Pour Joseph Antoine Bell, qui s’est dit ne pas venir défendre l’auteur, une réalité s’impose, à la lecture du livre de Jean Lambert Nang en guise de référence pour qui veut comprendre le Cameroun. Il reconnaît le mérite de Jean Lambert Nang pour avoir su rester un vrai journaliste, en livrant à la réflexion de tous, un récit clair et précis des faits indiscutables du quotidien de la Fécafoot, pendant six mois. De son propre livre l’auteur affirmera lors de la cérémonie de dédicace qu’il a eue le privilège de franchir la barrière du monde paranormal des caciques de la Fécafoot. Un discours qui a visiblement séduit l’assistance et par la suite le lectorat. Plus de deux cents exemplaires ont été vendus auxquels il faudrait ajouter les six mille vendus depuis la sortie.
Quelques jours ont suffit à la riposte pour s’alimenter. Son livre critiquant toutes les dimensions de la fédération, les critiques ont été proportionnées. Essomba Eyenga ancien président du Tonnerre Kalara Football Club est indexé comme étant un des moteurs des manipulations du fichier informatique de la structure. Une information rapportée par le journal Le Jour précise que joint au téléphone, l’actuel vice président de la FECAFOOT n’a pas souhaité s’exprimer dans la presse. Il entendait cependant toujours selon cette source porter plainte contre JLB.
Autre personne indexée dans ce livre, David Mayebi le président de l’AFC (Association des Footballeurs Camerounais) pense de JLB qu’il est un affabulateur après lequel il ne ferrait pas l’effort de courir. Pour Eboa Elamè Mikado, journaliste CRTV lui aussi, dans le livre qu’il a acheté et lu, JLB a fourni un travail d’espion. Je pense que le diable est en train de le hanter. ajoute-il. La réaction la plus large aura été celle d’Abdouraman Hamadou pour lui 10 000 frs CFA c’est cher payé pour ce torchon. Ce n’est pas un livre c’est une calomnie. Il justifie cette sortie de l’ancien journaliste comme une tentative désespérée et maladroite en vue de sortir d’une situation financière précaire.
De nombreux débats sur les principales chaines de télévision locale ont été ouverts et très passionnés sur le sujet. Un point de vue retient cependant l’attention. C’est celui d’Haman Mana le directeur de publication du quotidien Le Jour. En ne voyant dans ce livre qu’une simple galerie de portraits refaits d’une main vengeresse, on se prive de l’essence même de celui ci: une description sans complaisance du monde dans lequel vit le football camerounais. un Football où l’âge d’un joueur n’est jamais son âge, où une licence n’en est pas une, où l’argent du foot s’en va alimenter d’autre bourse écrit-il.
