Biem Tong est jugé au Tribunal militaire de Yaoundé pour apologie de terrorisme, outrage au chef de l’Etat et propagation de fausses nouvelles.
Le cyberjournaliste Biem Tong a été transféré jeudi, 15 novembre, à la prison centrale de Yaoundé après avoir été entendu, quelques heures plus tôt, par le commissaire du gouvernement près le Tribunal militaire de Yaoundé. Il y est désormais opposé à l’Etat du Cameroun pour apologie de terrorisme, outrage au chef de l’Etat et propagation de fausses nouvelles et incitation à la rébellion.
Michel Biem Tong a été interpellé le 23 octobre dernier alors qu’il se rendait à une rencontre avec un responsable de la sécurité militaire qui l’avait contacté plus tôt. Il est accusé d’avoir envoyer des enregistrements audio à des sécessionnistes dans lesquels sont véhiculés des appels à la résistance.
Ce revirement survient dans l’affaire Biem Tong quelques jours après la libération de la journaliste anglophone Mimi Mefo. Elle était accusée de propagation de fausses nouvelles et atteinte à la sûreté de l’Etat. Le 12 novembre dernier, le Tribunal militaire de Douala a ordonné le « classement sans suite » de son dossier.