Des malfrats ont fait irruption dans l’agence de Nsam. Bilan, plus d’un million emportés et un policier blessé
L’incident s’est produit le 2 avril 2009 à l’agence Express Union au quartier Nsam. D’après des informations recueillies après le drame, quatre personnes armées jusqu’aux dents ont fait irruption dans cette agence. Il était neuf heures du matin. Un des brigands est d’abord entré dans l’agence. Quelques minutes plus tard, ses trois camarades l’ont suivi. Les quatre malfrats ont retiré leur arme, tiré des balles en l’air. Ce qui a neutralisé toutes les personnes présentes, ainsi que les policiers en poste qui n’étaient malheureusement pas armés. Tout le monde s’est couché. Trois des agresseurs sont entrés tandis que le quatrième montait la garde dehors. D’après le chef d’agence, ils cherchaient le coffre fort. Mais heureusement, quelqu’un a déclenché l’alarme. Pris de peur, ils se sont dirigés vers les caissières et leur a demandé de verser l’argent dans leur sacs, poursuit-il.
Les malfrats ont donc dévalisé tous ce que renfermaient les caisses: ils ont emportés toutes les liquidités contenues dans les deux caisses. Nous ne pouvons être plus précis parce que nous faisons encore les états. Mais la somme est supérieure à un million de francs, précise le chef d’agence. Bien qu’on ignore le montant exact, un personnel de l’agence Express Union a néanmoins laissé entendre que le butin emporté pourrait s’élever à près de 40 millions de Fcfa.
Pendant que les malfrats opéraient à l’intérieur, l’un des policiers présents sur les lieux essayait de récupérer son arme au malfrat qui était resté dehors pour contrôler. Une arme que celui-ci avait arrachée quelques minutes plus tôt. Mais finalement, le malfrat en colère va ouvrir le feu sur son bras droit.
Les cris de l’alarme vont faire fuir les malfrats qui vont emprunter les broussailles pour s’échapper. Les fouilles engagées par le Groupement spécial d’opération (Gso) et la brigade de gendarmerie d’Efoulan arrivés quelques temps après le départ des braqueurs, seront vaines. Pendant ce temps, le policier blessé a été amené d’urgence à l’hôpital d’Efoulan pour des soins.
Ce braquage vient compléter la liste des forfaits perpétrés ces derniers temps au Cameroun. Et les populations espèrent que cette insécurité qui va grandissante dans les villes va diminuer. Et que la police va se mettre activement dans la lutte contre le grand banditisme surtout qu’elle a reçu tout récemment, des équipements de la part du gouvernement français.

journal du Cameroun)/n