Certains acteurs politiques et des professionnels des médias attiseraient la crise dans les régions dans les régions du Nord-Ouest et du Soud-Ouest, selon l’Observatoire du développement sociétal qui condamne le massacre du 24 octobre 2020 à Kumba.
En condamnant le massacre de Kumba qui causé la mort de sept enfants et environ 15 blessés dans le Sud-Ouest le 24 octobre dernier, l’Observatoire du développement sociétal (ODS) interpelle certains acteurs politiques. Elle s’étonne que « des partis politiques qui aspirent accéder au pouvoir ne soient pas suffisamment citoyens pour condamner avec la dernière énergie les actes de barbarie qui déchirent notre Pays depuis plusieurs années. Bien au contraire, on les compte parmi les acteurs qui, tels des chevaux de Troie » distillent sournoisement des appuis multiformes à ces Forces réputées insurrectionnelles ».
Sans tout aussi les citer nommément, l’ODS pointe un doigt accusateur sur certains médias. « De même, l’Observatoire s’insurge avec indignation face au constat récurrent qu’une certaine presse se pose implicitement en plateforme et relais de communication et de propagande pour ces groupes d’assassins ».
Pour cela, elle demande aux autorités d’activer les services spécialisés et opérationnels pour démasquer « ces ennemis de la République » et les conduire devant des juridictions compétentes tant a l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. « Car il est clair que le cap de l’horreur franchi par ces Criminels appelle une réponse d’une implacable fermeté », condamne Lilian Koulou Engoulou, le coordonnateur de cette organisation.