EN CE MOMENT


Cameroun : Yasmine Ngossaye, la plus dynamique de toutes les hôtesses de Camtex Lab

Sur les 20 hôtesses utilisées par Camtex Lab lors des Journées portes ouvertes, elle s’est particulièrement distinguée par sa disponibilité…

Sur les 20 hôtesses utilisées par Camtex Lab lors des Journées portes ouvertes, elle s’est particulièrement distinguée par sa disponibilité et son savoir-faire.

Avant chaque étape, dans les régions du Centre, Grand Ouest, Littoral  et Nord, les responsables de la GIZ ont fait un excellent travail en amont en termes d’organisation. Ce travail a été utile pour que les hôtesses de Camtex Lab comprennent bien ce qu’elles avaient à faire. Du coup, les hôtesses ont été très bien imprégnées du sujet. En distribuant les dépliants, elles expliquaient et répondaient aisément aux questions des artisans.

Cela implique de pouvoir fournir des informations dans plusieurs langues. Dans la région du Nord, en plus du français et de l’anglais, savoir parler le fulfulde est primordial. Dans cet exercice, Yasmine Ngossaye Abayawa, 22 ans, a été la plus polyvalente. Maîtrisant bien ces trois langues, elle a su démontrer son savoir-faire au contact de tous ses interlocuteurs. Le 19 janvier 2023, au village artisanal de Garoua, elle a assuré éloquemment la traduction en fulfulde de l’exposé de Kevin Guemto.

Yasmine avec les autres hôtesses et le chef de projet

La jeune aide-soignante, dans le civil, était toujours au-devant de la scène, entraînant ainsi les autres hôtesses à se surpasser. Lors du tour de ville à Garoua, très à l’aise dans ses baskets, c’est en petite foulée qu’elle suivait la caravane mobile. Ses cheveux bien attachés et son maquillage soigné et discret viennent davantage cacher sa timidité. Avec toujours son sourire en coin, malgré la transpiration, elle était toujours en première ligne pour distribuer les dépliants et faire signer les fiches de décharges.

Yasmine Ngossaye, le pas très alerte

Mieux, elle a su gérer le stress, quand les journées de travail étaient longues. Notamment quand il a fallu, au pas de course, faire le tour d’usine de la Cicam et une usine d’égrenage de la Sodecoton, à Garoua. Cela dit, comme ces évènements se passaient parfaitement, le stress était généralement minime. Elle n’hésitait pas à se rapprocher de ses supérieurs quand le besoin se faisait sentir. En donnant ainsi de meilleures explications et orientations, les artisans passaient de courts moments agréables.

Toutefois, le job d’hôtesse, Yasmine Ngossaye le fait seulement à temps partiel. La maman de deux enfants aspire davantage à se professionnaliser comme personnel de santé (aide-soignante). Sur le plan professionnel, créer son propre centre de santé est son objectif ultime, afin de «gagner en autonomie et en responsabilité».

Suivez l'information en direct sur notre chaîne