Ce lundi 13 décembre 2021 à Yaoundé, le Centre des opérations d’urgence de santé publique a présenté au ministère de la Santé son dispositif sanitaire spécial Covid-19 pour la 33ème édition Coupe d’Afrique des nations de football.
Le Cameroun est en attente de nombreux étrangers. Une compétition continentale de l’envergure de la Can de football signifie de nombreux visiteurs espérés, des rassemblements, des fêtes, des déplacements de supporters entre villes… Dans ce contexte de pandémie de Covid-19, comment éviter que le rendez-vous ne devienne un foyer de contagion géant ? La réponse est venue du Centre des opérations d’urgence de santé publique.
Le protocole sanitaire sera le même pour toutes les villes hôtes de la compétition : Yaoundé, Douala, Bafoussam, Garoua et Limbe-Buea. Pour aller au stade durant la Can 2021, il faudra un passe sanitaire. Cela concerne aussi bien les équipes en compétition que les spectateurs. Tout le monde devra se faire tester.
Soit vous êtes complètement vaccinés et votre passe sanitaire sera valable une semaine. Soit vous ne l’êtes pas et il faudra systématiquement un test négatif de moins de 24 heures. Les tests de type PCR seront réservés aux joueurs et à toutes les personnes qui se trouvent dans ce qu’on appelle la « main courante » : officiels, ramasseurs de balles, arbitres. Pour les gradins et les fan-zones, un test antigénique suffira.
En réponse aux inquiétudes la CAF, le Pr Narcisse Mouelle Kombi, le Minsep, par ailleurs, président du Cocan, a tenu à préciser que : «Les spectateurs devront se pré enregistrer sur la plateforme en ligne dédiée avant de se rendre dans les sites de dépistage/vaccination/vente de billets mis en place en quantité suffisante durant toute la période de la compétition ».
Tous les tests seront gratuits, qu’ils soient faits via la plateforme de prise de rendez-vous Mamalpro ou sur les sites de dépistage qui seront couplés aux sites de vente. Aucun billet ne sera vendu sans test négatif. Avec 52 matches en un mois, le Centre des opérations d’urgence de santé publique estime qu’il va falloir réaliser un million de tests. Un énorme défi logistique. 2 000 personnels soignants seront mobilisés.