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Cancer du col de l’utérus : «La prise en charge doit être décentralisée»

Ce 28 mars s’ouvre la 10ème du congrès sur le cancer du col de l’utérus à l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique…

Ce 28 mars s’ouvre la 10ème du congrès sur le cancer du col de l’utérus à l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé. En marge de cette rencontre d’experts, le Pr Zacharie Sando, chef service Anatomie et cytologie pathologiques à HGOPY, fait le point sur la pathologie au Cameroun et les moyens de prise en charge.

Journalducameroun.com: Pourquoi avoir décidé d’organiser un congrès sur le cancer du col de l’utérus?

Pr Sando: Le cancer du col de l’utérus interpelle à plusieurs égards. C’est la deuxième cause de mortalité par cancer chez la femme au Cameroun. C’est l’un des cancers gynécologiques dont le taux de mortalité va croissant d’année en année. Malheureusement, les moyens de prise en charge ne sont pas toujours accessibles à bon nombre de personnes.

Quelle est la tranche d’âge la plus exposée?

Pr Sando: La tranche d’âge la plus exposée est celle de 40–45 ans en Afrique et dans notre pays.

Comment éviter le cancer de l’utérus?

Pr Sando: On insiste sur la prévention qui, en dehors de la vaccination, implique des dépistages par tests visuels. Ils sont plus accessibles dans nos formations sanitaires.

Cette pathologie est-elle prise en charge au Cameroun?

Pr Sando: La prise en charge n’est pas très répandue. Les moyens de prise en charge ne doivent plus être réservés aux grands hôpitaux.

Quelles sont les articulations du congrès?

Pr Sando: La conférence se décline en plusieurs points: il y aura des échanges sur les expériences et les résultats de recherche en matière de cancer du col de l’utérus. La première journée est consacrée à l’étude de tous les facteurs étymologiques impliqués dans la survenue de ce cancer. La deuxième journée est consacrée aux expériences à partager par les différents experts qui viennent d’Afrique, d’Europe et des Etats-Unis. A la fin du congrès, on va élaborer les stratégies les plus appropriées en contexte africain, pour une plus grande accessibilité des moyens de prise en charge et de prévention.

Combien de participants sont attendus à cette rencontre?

Pr Sando: Nous attendons environ 150 à 180 participants; une dizaine venant de l’étranger.

Merci Professeur, d’avoir répondu à nos questions.

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