Une vingtaine d’élues camerounaises ont pris part, du 14 au 22 avril dernier, aux assises de l’Association internationale des maires francophones. Elles ont également rencontré Jean-Louis Borloo
La vingtaine d’élues camerounaises qui ont pris part du 14 au 22 avril dernier aux assises de l’Association internationale des maires francophones (AIMF) à Paris, sont rentrées pleines de promesses, avec l’espoir de voir aboutir leurs projets.
Ces maires, membres du Réseau des femmes élues d’Afrique-Cameroun (Refela-Cam), sont allées présenter des projets pour électrifier leurs différentes communes et elles ont pu, à l’occasion, avoir un entretien avec l’ancien ministre français de l’Ecologie Jean Louis-Borloo, qui rêve de faire passer le taux d’électrification en Afrique de 25% à 100% en 10 ans.
«Après notre plaidoyer, Jean-Louis Borloo a notamment déclaré: « Mesdames les maires, je suis avec vous. Je vais prendre à bras le corps cette problématique, surtout dans les localités gérées par les femmes »», a confié Célestine Ketcha Courtès, maire de Bangangté, et présidente du Refela-Cam, dans une interview accordé à Mutations jeudi.
«A partir du moment où nous avons reçu l’invitation d’être au lancement de cette fondation (la fondation Energie pour l’Afrique, mise sur pied par Jean-Louis Borloo, ndlr), il y a de fortes chances que nous puissions bénéficier d’un traitement particulier. Jusqu’ici, 50 milliards ont été mobilisés sur les 200 milliards (d’Euros, ndlr) nécessaires», a-t-elle ajouté.
D’après la présidente du Refela-cam, les élues camerounaises ont également reçu le soutien de la maire de Paris, Anne Hidalgo, par ailleurs présidente de l’AIMF, pour leurs projets. «Le secrétariat permanent de l’AIMF a récupéré tous nos projets. Des experts vont se pencher sur ceux-ci. Ils vont nous coacher de manière à obtenir un projet fort, que nous pourrons avoir l’opportunité de présenter lors de la 21ème conférence sur le climat, qui se tiendra en décembre à Paris (France)», indique Célestine Ketcha Courtès.