La 19ème édition du festival international de cinéma de Yaoundé a été ouverte samedi, au Palais des congrès de Yaoundé, par l’actrice tunisienne Sana Ezzine
Talons hauts, tenues de gala, costumes traditionnels, rafales de flashs et tapis rouge. La 19ème édition du festival de cinéma panafricain Écrans noirs a été solennellement lancée samedi, 18 juillet, au Palais des congrès de Yaoundé; pour une semaine de projection, six sites*, 75 films en compétition.
Seule sur l’estrade de la salle Inaugurale, Sana Ezzine, actrice tunisienne et maîtresse de cérémonie, rappelle les valeurs du 7e art. « Le cinéma est un message d’espoir et de paix et selon un proverbe africain « l’espoir est le pilier du monde »« .
Avant de lancer le film d’ouverture Timbuktu, qui montre le quotidien du Nord-Mali sous la coupe des intégristes musulmans, une minute de silence est observée par le public en l’honneur des soldats camerounais tombés à l’Extrême Nord.
Et Sana Ezzine de rappeler: « nos pays passent par des moments difficiles [tuerie du 26 juin sur une plage de Tunisie et double attentat de Fotokol le 13 juillet, NDLR]. Nous devons honorer nos morts. »
Lancement du film, éclats de rires dans la salle. Les lois liberticides décrétés par les fous de Dieu du film d’Abderrahmane Sissako (interdiction d’écouter de la musique, de fumer, de jouer au football, etc.) sont tellement grotesques qu’elles semblent être une blague aux yeux du public. Et pourtant…
©Alexis Huguet pour Journalducameroun.com