Ces élections vont consacrer le renouvellement des 160 membres de l’assemblée plénière de la chambre consulaire
Séminaire de formation
En prélude à ce grand rendez-vous économique national, un séminaire de formation a été organisé ce jeudi 10 novembre 2011 à l’attention des médias de Douala par la Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat du Cameroun (CCIMA). Il était surtout question de les familiariser avec le vocabulaire électoral de la CCIMA, mais aussi de solliciter leurs services pour atteindre tous les membres disséminés dans tout le pays, afin de ne pas rater le coche. D’après Christophe Eken, le président de la CCIMA qui a ouvert les travaux, plusieurs autres rencontres similaires sont prévues dans les autres régions du pays. Le séminaire était animé par plusieurs responsables de la CCIMA, parmi lesquels le secrétaire général, Halidou Bello et le directeur de la communication et de la coopération, Jean Claude Noubissié. On retient ainsi que les différents préalables débutent dès la semaine du 14 novembre 2011, pour permettre aux électeurs des dix régions de prendre part à ces élections qui consacrent le renouvellement des membres de l’assemblée plénière.
88 555 électeurs
Dans tout le Cameroun, il y aura 88 555 électeurs. Et 77,9% de tous ces électeurs proviennent de quatre régions. Centre, Littoral, Ouest et Nord. D’après le décret n° 2001/381 du 27 novembre 2001 fixant les conditions d’élection des membres de CCIMA, le corps électoral est convoqué par le ministre de tutelle. Le nombre de sièges, précise l’article 3 du texte suscité, est de 160. Pour parler simplement, le 17 janvier 2012, les 88 555 électeurs du pays vont voter une liste de 160 noms, conformément à l’article 21 du décret présidentiel susdit. Ses membres doivent être représentatifs des différentes sections de la CCIMA et c’est parmi ces 160 membres qu’est choisi le président qui est cette fois-ci nommé par décret présidentiel. C’est de cette manière que Christophe Eken, l’actuel président a été nommé en 2007 par Paul Biya, quelques semaines après les élections. Seulement, cet opérateur économique de la première heure a commencé véritablement sa mandature, qui est de 4 ans, en 2008. C’est sa première mandature à la tête de la chambre consulaire. Le député RDPC est à la recherche d’une forte participation lors de ces élections qui vont se dérouler de manière concomitante sur toute l’étendue du territoire. D’où l’idée de ces séminaires en faveur des journalistes.