C’est l’une des fausses notes de cette compétition africaine de la zone IV au foyer Bandjoun de Yaoundé
Des coups de poings dans le noir, et des juges arbitres s’éclairant grâce aux bougies. Des invités de marque, sans oublier le ministre des Sports et de l’Education Physique du Cameroun, Augustin Edzoa se tournant les pouces dans le noir! C’est l’image insolite que les amoureux du noble art ont gardé des finales disputées dans la nuit du 20 avril 2009 au foyer Bandjoun à Yaoundé. La coupure brusque du courant électrique au quartier Etoa-Meki, et les essoufflements à répétition du groupe électrogène ont failli gâcher la fin du champion de boxe amateur. Trois fois de suite, les combats ont dû être interrompus pour la plus grande honte de nombreux camerounais, stupéfaits par tant d’amateurisme dans l’organisation d’une compétition d’envergure internationale, surtout que selon certaines sources, 11 millions de francs Cfa ont été alloués à la fédération camerounaise de boxe par le ministère des sports et de l’éducation physique pour l’organisation de cette compétition.
La première interruption du courant électrique est intervenue aux environs de 19 heures et a duré environ une heure de temps avant de revenir. Vers 20 heures 40 alors que la lumière était revenue il y avait à peine 20 minutes, le ring était de nouveau dans le noir. La foule impatiente de voir le combat qui était en cours s’achever va attendre une vingtaine de minute avant de pouvoir étancher sa soif. Mais ça ne va pas durer car quelques minutes plus tard la salle sera une troisième fois dans le noir. Mais heureusement après deux minutes d’absence, la lumière va revenir et cette fois sera la bonne car jusqu’à 23 heures 30, heure à la quelle les rideaux se sont définitivement refermés sur le championnat amateur de boxe de la zone IV à Yaoundé, les rings ne se retrouveront plus dans le noir total.