La nouvelle perle de la chanson camerounaise annonce des titres inédits lors de son concert au CCF de Yaoundé
Il sera 19 heures ce soir au Centre Culturel Français (CCF) de Yaoundé. De sa voix langoureuse, de sa silhouette raffinée, de sa beauté féerique, Charlotte Dipanda illuminera de sa présence, la salle des spectacles du CCF. C’est sans doute l’image qui trotte dans l’esprit de ses fans à quelques heures de ce rendez-vous qui promet de drainer les foules. Après sa remarquable prestation à Douala, la petite princesse des chansons «aux couleurs pop», a déposé ses valises à Yaoundé. Elle promet au public de la capitale et particulièrement à ses fans, un concert original dans le cadre de sa tournée nationale dénommée «Charlotte Dipanda Mboa Tour». Les gens qui viendront n’écouteront pas les chansons telles que dans l’album Mispa. Entre temps, et vous l’imaginez bien, il y a eu des arrangements a t-elle révélé au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue hier à Yaoundé. Elle promet même « des titres inédits » qui viendront accompagner ceux de sa galette «Mispa» qui arrosent les salons dans les ménages camerounais. Au-delà des titres arrangés et inédits, Charlotte promet d’interpréter des titres de Jeannot Hens, le célèbre guitariste camerounais qui l’a aidé à ses débuts dans la chanson. Elle devrait être accompagnée à l’occasion de Gaëlle Wondje, Jean Pestre à la guitare, Arthur Manga à la basse et «Petit jean» à la batterie.
«Je veux être accessible»
S’il y a un reproche que l’on peut raisonnablement faire à la chanteuse, c’est de se produire le plus souvent dans les cercles «VIP». Ses concerts ont souvent été très chers d’accès. 20 000 à 50 000 Francs. Cette fois, le public n’aura qu’à dépenser la modique somme de 2 000 Francs pour écouter l’artiste. Elle s’en félicite d’ailleurs. Je ne veux pas que les gens considèrent que je suis inaccessible lâche t-elle.
Ces prix démocratiques n’auraient peut-être pas été possibles sans les alliances et les centres culturels français. Elle en a profité pour remercier les animateurs culturels lors de sa conférence de presse. Une «expérience excitante» qu’elle ne rêve que de poursuivre. J’aimerais aller dans le Nord par exemple, toucher du doigt, l’écho de Mispa là-bas s’impatiente la chanteuse.
Pour la cérémonie de récompenses artistiques «Canal 2’or» dont la remise des distinctions aura lieu demain 10 Avril, Charlotte Dipanda est nominée dans cinq catégories. A 24 ans seulement, son nom est figé dans le marbre de la réussite culturelle camerounaise. Parce qu’elle éprouve une attirance presque charnelle vis-à-vis de son public et de son pays le Cameroun, elle court désormais à la rencontre de ses nombreux fans qui ont réservé un triomphe à son premier album solo «Mispa». Tant qu’il y aura des promoteurs culturels pour m’inviter au Cameroun, je reviendrais aussi souvent que j’en ai envie grince Charlotte lorsque les journalistes lui demandent à quoi rime cette offensive de charme qu’elle a lancé sur l’ensemble du territoire national. Après Yaoundé, l’aventure continuera à Buéa le 13 avril, Bamenda le 15 avril, Dschang le 17 avril, Garoua le 21 avril et à Maroua le 23 avril 2010. Comme pour sceller plus que jamais les noces avec les Camerounais de toutes les régions du pays.
