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Chômage des jeunes au Cameroun: De nouvelles solutions

Les pouvoirs publics et les organisations désormais main dans la main pour combattre le chômage des jeunes Le ministre de…

Les pouvoirs publics et les organisations désormais main dans la main pour combattre le chômage des jeunes

Le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, Zacharie Perevet, vient de signer à Douala, un partenariat avec trois organisations : le groupement inter patronal du Cameroun (GICAM), la chambre du commerce, de l’industrie, des mines et de l’artisanat (Ccima) et le syndicat patronal des industries de l’hôtellerie et du tourisme (Sphit). Ces trois structures sont désormais considérées comme des alliés des pouvoirs publics dans la lutte contre le chômage des jeunes. Le contrat a été paraphé par le ministre Perevet, et les représentants de chaque groupe. Un contrat qui arrive à point nommé, compte tenu des chiffres effrayants des jeunes sans emploi. D’après les résultats d’une étude menée par l’institut nationale de la statistique (INS), 22% des jeunes résidant dans la ville de Douala sont au chômage.

De même, 30% des jeunes en inactivité, sont âgés de moins de 30 ans. L’étude révèle également un effroyable paradoxe, alors que l’école est censée dans la majorité des cas, garantir l’accès à un emploi compte tenu des connaissances acquises, c’est plutôt le contraire si on s’en tient à l’institut national de la statistique, dont l’enquête souligne que 36% des jeunes en inactivité sont bardés de diplômes. Une situation qui justifie alors, le penchant de ceux-ci pour les activités qui sont loin certes de refléter leur niveau intellectuel, mais qui peuvent leur permettre de survivre, à défaut de vivre. C’est ainsi que l’étude révèle qu’ils sont 75% des jeunes à s’auto employer, principalement dans les activités du secteur informel. Dans ce dernier cas précis, une enquête sur l’emploi et le secteur informel menée il y a quatre ans, montre que le taux de chômage des jeunes est de13% sur le triangle national, et une étude réalisée en 2007 auprès des ménages nationaux, indique que le taux de chômage des jeunes avoisine le seuil de 20% dans la cité économique.

jeune scientifique
journal du Cameroun)/n

D’après un sondage en 2007 également, environ 3 millions de jeunes sont en situation d’emploi inadapté, dont 1 million au chômage, et 2 millions en sous-emploi. Des chiffres qui font peur, et dont le gouvernement estime qu’il est temps de stopper le l’avancée du nombre des personnes sans emploi, et cela passe par les différents programmes et formations mis sur pied à la fois par le fonds national de l’emploi, ainsi que par le ministère de l’emploi et de la formation professionnelle. La formation professionnelle devient de plus en plus incontournable aussi bien pour les jeunes qui suivent un cursus éducatif classique, ou ceux qui ont dû interrompre les études à un moment donné de leur vie, ainsi que pour des personnes en activité.

D’après le ministère de l’emploi et de la formation professionnelle, environ 150 000 personnes devront suivre un apprentissage quelconque d’ici l’année 2015. Ces personnes devront notamment renforcer leurs connaissances acquises, afin d’être plus compétitives sur le marché national de l’emploi. Le partenariat avec les trois organisations sus citées, constitue à ce titre, l’une des nombreuses solutions à la lutte contre le chômage des jeunes. Les pouvoirs publics pourront à présent, recourir aussi auprès de ces nouveaux partenaires, pour avoir une main d’ uvre qualifiée. Reste maintenant que les paroles, de façon objective, cèdent la place aux actes.

Jeune vendeuse (Informel)
Journal du Cameroun)/n

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