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Claude Joseph M’Bafou: «l’Algérie ne ménage aucun effort pour la stabilité en Afrique»

C'est ce qu'a déclaré l'ambassadeur du Cameroun à Alger, mercredi, dans son allocution à l'occasion de la célébration de la…

C’est ce qu’a déclaré l’ambassadeur du Cameroun à Alger, mercredi, dans son allocution à l’occasion de la célébration de la Journée de l’Afrique

L’ambassadeur du Cameroun à Alger, Claude Joseph M’Bafou, a salué le 26 mai à Alger, le rôle de l’Algérie dans la réalisation de l’architecture de paix et de sécurité en Afrique, soulignant que les autorités algériennes ont su « subodorer, nommer et dénoncer le mal ».

« C’est tout à l’honneur de l’Algérie qui participe activement à la réalisation de l’architecture de paix et de sécurité africaine et qui ne ménage aucun effort pour que la stabilité règne dans son voisinage immédiat et dans toute l’Afrique », a déclaré M. M’Bafou dans son allocution à l’occasion de la célébration de la Journée de l’Afrique à Alger en présence du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra.

L’Algérie a su, « fort heureusement, subodorer, nommer et dénoncer le mal », a ajouté le doyen de la région Afrique du corps diplomatique, qui n’a pas manqué de louer « la détermination des Chefs d’Etats et de gouvernements d’Afrique » pour avoir placé les droits de l’homme, mais surtout les droits des femmes, « au coeur de leur actions, et, au-delà ».

Aujourd’hui, l’UA peut « se targuer d’une montée en puissance incontestable, qui se caractérise par un renforcement de son autorité, tant sur la scène continentale, c’est-à-dire vis-à-vis des autres institutions africaines, que sur la scène internationale », a-t-il ajouté.

La célébration de cette journée qui coïncide avec le 53ème anniversaire de la signature, le 25 mai 1963, des Accords de l’organisation continentale, sert « à favoriser le rapprochement entre les peuples africains », a rappelé le diplomate.

Cette journée revêt, selon lui, cette année, un caractère exceptionnel que deux facteurs mettent en évidence: en premier lieu, la coïncidence de l’année 2016, à la fois, avec les trente-cinq ans de l’adoption de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et le trentième anniversaire de l’entrée en vigueur de cette dernière.

En deuxième lieu, vient, dit-il, la proclamation, lors du 26e Sommet de l’UA, de l’année 2016, comme « année des droits de l’homme en Afrique, avec un accent particulier sur les droits des femmes ».

Il a estimé dans ce sens qu’en dépit des avancées notoires constatées aux plans national, régional, et continental, « les outrages se poursuivent et s’intensifient, le terrorisme, cette hydre au million de têtes, n’y étant pas étranger, lui, qui soumet des femmes et des enfants à un esclavage des plus monstrueux ».

« L’Architecture africaine de paix et de sécurité s’est mise en place et conjugue, avec bonheur, approche préventive et gestion de crise. Le Conseil de paix et de sécurité de l’UA, est unanimement reconnu comme instance politique incontournable, aussi bien par les Africains que par le reste de la communauté internationale, notamment des Nations-unies », a-t-il conclu.

Ont pris part à la cérémonie notamment, le ministre mauritanien des Affaires étrangères et de la Coopération, Isselkou Ould Ahmed Izid Bih, et Lakhdar Brahimi, ancien ministre des Affaires étrangères et membre du Comité des sages de l’UA, comme invités d’honneur, le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, le directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), le général-major, Abdelghani Hamel, des membres du gouvernement, des personnalités nationales, des anciens ministres et ambassadeurs.


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