Le président de la ligue nationale de futsal du Cameroun (LNF) dit sa satisfaction par rapport à la tenue de la 1e édition de la coupe nationale de la ligue et donne les perspectives à venir
Quel sentiment vous anime après cette première édition de la coupe de la Ligue qui vient de s’achever ?
Nous sommes très heureux d’avoir accueilli Bénoué Futsal Club, Bafoussam Futsal Club, Bafang Futsal club. Sur le plan de la répartition géographique, nous pouvons dire qu’une bonne partie de la république était représentée. Maintenant sur la qualité du jeu, au fur et à mesure que nous avançons dans le temps et dans la compétition, la qualité du jeu s’améliore. On a pour preuve la finale que vous venez de vivre. Le score indique clairement la densité et la beauté du jeu. 2 buts à 0 on dirait un score de football alors que beaucoup penserait avoir un score fleuve parce qu’on l’assimile au handball. Le public est venu beaucoup plus nombreux, il n’est pas question de faire la fine bouche. Nous sommes heureux bien qu’il ait encore beaucoup de chemin à parcourir pour que le futsal soit ce dont nous rêvons. Nous sommes très heureux.
Quels sont les perspectives après cette coupe de la ligue que vous venez d’organiser ?
En fonction de ce que nous avons vu aujourd’hui, nous ne pouvons entrevoir que des choses. Maintenant à l’issu de cette première édition de la coupe de la ligue, nous allons mettre sous pied l’équipe nationale de futsal. C’est un certain nombre de joueurs que nous sélectionnons parmi ceux qui ont évolué ici et dans les autres regroupements. Nous allons les mettre ensuite à la disposition des pouvoirs publics pour les préparer afin que nous puissions nous rendre en Tunisie pour la première coupe d’Afrique des Nations de Futsal. Et je voudrai à ce sujet faire une précision. Je comprends très bien celui qui avait dit que l’essentiel dans une compétition c’est de participer. Nous à la ligue nationale de futsal nous ne voulons pas seulement participer. Nous voulons aller en Tunisie pour gagner la première Coupe d’Afrique des Nations de futsal comme Oryx de Douala a gagné la première Coupe d’Afrique des Clubs. Nous voulons marquer l’histoire.
Pensez-vous pouvoir tirer de bons joueurs à l’issu de cette Coupe de la ligue?
Je pense que les techniciens croient que dans ce vivier on peut avoir d’excellents joueurs de futsal et moi j’y crois aussi. Tout ce donc nous avons besoin maintenant c’est que la préparation pour la championnat d’Afrique commence à temps pour que les joueurs soient au niveau. Les joueurs qui évoluent ici ont une très grande marge de progression. Il suffit seulement de leur mettre dans les conditions idoines pour que l’essentiel soit fait.
Quel est le nombre de joueurs qui seront retenus ?
Les techniciens vont faire une présélection de 25 joueurs et éliminer progressivement au fil des stages interne et externe. A la fin nous devons aller en Tunisie avec 12 joueurs. Je pense qu’en prenant 25, on a le temps de voir ceux qui peuvent tenir soit sur le plan de la discipline, soit sur le plan de l’équilibre psychologique et sur le plan du rendement technique.
Autres cette coupe de la ligue qui vient de s’achever, compter-vous organiser d’autres compétitions sur le plan national ?
Après la Coupe d’Afrique, nous allons organiser un autre regroupement pour le championnat du Cameroun et un autre pour la Coupe du Cameroun afin de clôturer la saison.