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Commerce illicite du diamant centrafricain: le Cameroun «n’y participe pas»

Le gouvernement camerounais a réfuté les accusations d'une ONG canadienne, selon lesquelles le pays sert de point d'entrée pour la…

Le gouvernement camerounais a réfuté les accusations d’une ONG canadienne, selon lesquelles le pays sert de point d’entrée pour la commercialisation du diamant centrafricain

Le gouvernement camerounais a catégoriquement réfuté les accusations d’une ONG canadienne, en l’occurrence Partenariat Afrique Canada (PAC), selon lesquelles le pays sert de point d’entrée pour la commercialisation du diamant centrafricain, a -t-on appris, mercredi de source officielle.

La Centrafrique, rappelle-t-on, a été sanctionnée par le Processus de Kimberley (PK), qui garantit la certification du diamant dans le monde, à cause de l’instabilité sociopolitique que connaît ce pays.

Pour le secrétaire national permanent du Processus de Kimberley, Kisito Mvogo, en séjour dans le pays, le Cameroun n’a rien à voir avec la commercialisation illicite des diamants provenant de la Centrafrique.

« Ce que nous pouvons garantir à l’opinion nationale et internationale, c’est que la certification des diamants au Secrétariat national permanent du processus de Kimberley s’est toujours déroulée en conformité avec les exigences du Processus de Kimberley. Cela veut dire que nous ne certifions pas des diamants de sang », a-t-il déclaré.

Selon lui, « cela a comme corollaire la modestie de nos exportations. Je vous parlais de 500 000 carats en Centrafrique. Nous ne sommes qu’à 2500 ou 3000 carats. Donc, c’est un argument fallacieux. D’autant plus fallacieux que les diamants ont une empreinte qu’on appelle « The Finger » ou « Foot Printing » », a-t-il ajouté.

A en croire les autorités camerounaises, « chaque fois qu’on exporte nos diamants, on fait des photographies qui permettent aux experts à l’international, d’étudier ladite empreinte et ma foi, ils nous ont toujours donné raison ».

Pour le Cameroun, il ne fait l’ombre d’aucun doute que lorsqu’un lot de diamants parait suspect, l’on procède à la saisie.

Le Cameroun se félicite à cet effet, d’être un des rares pays au monde à avoir un très grand stock de diamants saisis.


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