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Congo Brazzaville : le torchon brûle entre les Camerounais et le consul

Des Camerounais exerçant à Ouesso ont saisi l’ambassadeur du Cameroun au Congo d’une série de plaintes à l’encontre de leur…

Des Camerounais exerçant à Ouesso ont saisi l’ambassadeur du Cameroun au Congo d’une série de plaintes à l’encontre de leur consul.

Un an après son installation, le consul du Cameroun à Ouesso, Blaise Isaac Boati, fait parler de lui. Il est accusé d’inciter les autorités congolaises à durcir des mesures contre les Camerounais résidant Dans le département de la Sangha.

La colonie camerounaise accuse le consul de manigancer son expulsion du territoire congolais. Dans une correspondance du 26 octobre adressée à l’ambassadeur Komidor Njimoluh, elle révèle que Blaise Isaac Boati encourage les autorités congolaises à durcir les contrôles à l’immigration.

« Suite à la note N°000072 de son excellence le consul adressée au prefet de la Sangha, la Direction départementale de la surveillance du territoire envisage un contrôle systématique des Camerounais », indique le document signé du président de la colonie, Tadaha Kemka Machance.

On y apprend par ailleurs que Blaise Isaac Boati n’ « assiste en rien » les ressortissants camerounais, ne leur « facilitant aucune tâche ». Sa démarche auprès des autorités congolaises,  apprends-t-on rompe des accords passés avec l’ambassadeur visant à alléger l’acquisition des documents officiels. Il exige, « dans un bref délai », des frais de passeport élevés à 107 000 Francs CFA 5 500 Francs CFA pour la carte consulaire et 106 000 pour la carte de séjour d’un an.

Les Camerounais bénéficiaient jusqu’ici d’un allègement des conditions de mobilité et de séjour au Congo, matérialisé par l’octroi d’un laissez-passer à l’entrée et d’une autorisation provisoire de séjour d’une validité d’un à trois mois.

« Nous sommes déçus que c’est c consul qui nous traite comme ça pourtant quand il est arrivé, nous nous sommes mobilisés pour l’accueillir. Notre colonie a cotisé de l’argent pour son installation, plus de cent mille Francs CFA, pour son installation et nous sommes allés jusqu’en Souanke pour lui souhaiter la bienvenue », raconte Valérie, une Camerounaise contactée par Journalducameroun.com.

Des Camerounais sont refoulés à la frontière depuis les évènements de ces derniers mois.

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