Contentieux préélectoral au Cameroun: l’examen des recours s’ouvre ce vendredi

Le Conseil constitutionnel va se pencher sur les douze recours pour lesquels il a été saisi le 9 août à la…

Le Conseil constitutionnel va se pencher sur les douze recours pour lesquels il a été saisi le 9 août à la suite du rejet de certaines candidatures par le Conseil électoral d’Elecam.

Le contentieux préélectoral s’ouvre ce vendredi au Conseil constitutionnel du Cameroun. Les neuf candidats déclarés ayant saisi cette juridiction viendront plaider devant les onze membres de ladite instance.

Dans l’ensemble, les concernés contestent le rejet de leurs dossiers par le Conseil électoral d’Elecam, la validation de la candidature du président Paul Biya et la convocation du corps électoral dans un contexte d’insécurité.

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Dans le détail, Olivier Bilé (Ufp) a déposé une requête dans le but d’obtenir une autorisation de verser la caution qui lui avait fait défaut ; le candidat indépendant Aboubakar Kamaldine voudrait que le Conseil constitutionnel considère son dossier qui aurait été bloqué à Elecam Douala. Pour Valentin Engon, le candidat de l’Union pour la démocratie et l’innovation, le grief porte sur le fait qu’il n’a pas été notifié par Elecam du rejet de sa candidature. « Silence vaut acceptation », martèle-t-il.

Bertin Kisob et Léopold Steve Ndjoumou contestent la validation de la candidature du président Paul Biya pour motifs d’intelligence avec des puissances étrangères et absence de rigueur dans l’étude de son dossier par le Conseil électoral. A cela, Bertin Kisob ajoute un autre recours pour tenter de faire annuler le décret présidentiel portant convocation du corps électoral au 7 octobre 2018. Il évoque, pour appuyer sa requête,  l’insécurité dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, de l’Est, de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord.

Le Conseil constitutionnel devrait rendre sa décision le 19 août prochain, suivant le délai de 10 jours (à compter de sa saisine) fixé par le Code électoral.