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Covid-19 : Comment le Cameroun se prépare à affronter le variant Delta

Une rencontre a été organisée à cet effet par le ministre de la Santé publique le 12 juillet dernier à Yaoundé. Bénéficiant néanmoins d’un taux de positivité de 2%, le pays de Paul Biya se prépare déjà à braver ce tueur silencieux.

Plusieurs pays d’Afrique sont actuellement confrontés à une troisième vague de coronavirus, avec pour vecteur principal le variant Delta. Présente en Afrique de l’Ouest, la souche indienne est annoncée en Afrique centrale pour le mois d’octobre prochain. Sa particularité étant alors qu’elle est 60 fois plus transmissible que le variant britannique Alpha.

«Il est question de voir comment atténuer cette troisième vague face notamment à l’organisation  de la Coupe d’Afrique des nations, prévue pour le mois de janvier prochain», a déclaré le ministre en charge de Santé, le Dr Manaouda Malachie dans Cameroon tribune.

Organisée le 12 juillet dernier à Yaoundé, la troisième série de concertation et de consultations relatives à l’évaluation de la riposte gouvernementale contre le Covid-19 était alors l’occasion d’élaborer les perspectives. Membres du conseil scientifique, du Groupe consulaire technique national sur la vaccination (Nitag), les ordres professionnels et les sociétés savantes ont passé au peigne fin les actions de riposte menées jusqu’ici.

Tout en félicitant le Minsanté et ses collaborateurs actuellement engagés dans une campagne élargie de vaccination sur l’ensemble du territoire, la présidente du Conseil scientifique des urgences publiques s’est appesantie sur la collaboration entre le personnel de santé et les tradithérapeutes.

Le Pr Sinata Kouila-Shino a dès lors invité l’institut de recherches médicales et d’études des plantes médicinales et autres organes à labéliser ces produits dont l’efficacité n’est plus à démontrer dans la prise en charge modérés. A ce propos, Dr Malaouda Malachie a précisé que sur une dizaine de dossiers proposés, cinq ont été homologués pour être utilisés comme adjuvants. Les ordres professionnels ont par la suite insisté sur le renforcement de la production locale des intrants et si possible, des médicaments.

Soulevée et soutenue par le Pr Tetanye Ekoe, membre du Nitag, la question de la formation continue des personnels de santé a aussi été au centre des échanges. Un problème qui se pose avec acuité notamment avec l’acquisition récente des équipements de pointe à l’instar des scanners 64 barrettes et des appareils de séquençage génomique. De  leur côté, les responsables des sociétés savantes sont revenus sur le contrôle qualité des intrants et notamment des tests de dépistage rapide.


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