Un Airbus A320 s’est écrasé mardi 24 mars dans la région de Barcelonette, dans les Alpes de Haute-Provence faisant 150 morts dont de nombreux Allemands
Un Airbus A320 s’est écrasé mardi 24 mars dans la région de Barcelonette, dans les Alpes de Haute-Provence faisant 150 morts. Il s’agit d’un avion de la compagnie Germanwings, filiale de Lufthansa, qui devait assurer la liaison Barcelone-Düsseldorf.
Un avion Airbus A320 s’est écrasé ce mardi 24 mars dans la région de Barcelonette dans les les Alpes de Haute-Provence (sud de la France). Il s’agit d’un avion de la compagnie allemande Germanwings, filiale low cost de Lufthansa.
De nombreux Allemands se trouveraient parmi les 150 victimes, dont 144 passagers et six membres de l’équipage. La chancelière allemande, bouleversée, a annulé plusieurs rendez-vous inscrits à son agenda officiel. Des Turcs et une cinquantaine d’Espagnols auraient également embarqué sur ce vol. Le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy s’est dit « consterné ».
Le président François Hollande confirme qu’« il n’y aurait aucun survivant ». Le secrétaire d’Etat français au transport Alain Vidalies a confirmé plus tard qu' »il n’y avait aucun survivant ».
Ce vol direct reliait Barcelone à Düsseldorf et s’était déclaré en état de détresse à 10h47 à l’approche de Barcelonette, après avoir perdu 4000 mètres d’altitude en une minute. « Le signal de détresse montrait que l’avion était à 5 000 pieds (environ 1.500 mètres), dans une situation anormale. Il s’est écrasé dans le massif de l’Estrop (qui culmine à près de 3 000 mètres). C’est une zone enneigée, inaccessible par des véhicules, mais qui a pu être survolée par des hélicoptères », a précisé le secrétaire d’Etat.
Il a disparu des radars à 11h20. Sa position a été repérée sur un site qui suit les positions des avions. Pourtant, les conditions météorologiques n’étaient pas « spécialement mauvaises », selon le secrétaire d’Etat chargé des transports, Alain Vidalies.
Le président a souligné que la catastrophe avait eu lieu dans « une zone difficile d’accès », où il est impossible de savoir pour l’instant si d’autres dégâts ont été causés au sol, même si, selon le correspondant de France 2 sur plance, il est « impossible qu’il y ait eu des habitations dans cette zone », trop enneigée, trop escarpée.
Selon le journal La Provence Bruno Lambert, un accompagnateur en montagne sur la commune de Prads-Haute-Bléone, où le crash de l’A320 a eu lieu, a confirmé qu’il s’agit d’une commune très étendue, « de sept ou huit hameaux », ce qui explique que beaucoup de personnes n’ont pas entendu le crash. Lui-même ne l’a pas entendu. « Le terrain où s’est produit le crash est très alpin, très raide et très avalancheux encore à cette période. Il y a 10 minutes une avalanche a encore eu lieu. »
Catastrophes aériennes en France
Le dernier crash d’importance en territoire métropolitain est l’accident du Concorde d’Air France, le 25 juillet 2000, qui s’était écrasé sur un hôtel juste après son décollage de l’aéroport de Roissy, tuant 113 personnes.
Un A320 de la compagnie Air Inter s’était écrasé le 20 janvier 1992 au mont Sainte-Odile, près de Strasbourg, faisant 87 morts.
La pire catastrophe aérienne en territoire métropolitain remonte au 3 mars 1974, quand un DC-10 des Turkish Airlines s’était écrasé à Ermenonville (Oise), peu après son décollage de Paris, faisant 346 morts.