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Crise anglophone : au moins 8 soldats tués en une semaine

Des hommages rendus à des soldats tués (archives).

Ils ont été pris à partie par des séparatistes présumés, alors que l’on note un regain de violence dans les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest.

Au moins trois membres des forces de sécurité ont été tués entre mercredi et jeudi dans la région du Sud-ouest du Cameroun. Peu de détails ont filtré sur cette attaque attribuée à des séparatistes armés.

L’on sait tout au plus qu’une patrouille de l’armée a été prise dans une embuscade à Bekora, dans le département du Ndian, région du Sud-ouest et des morts ont été enregistrés dans les rangs des forces de défense et de sécurité.

Le jeudi 26 novembre, ce sont trois autres soldats qui sont tués dans une autre embuscade tendue par des séparatistes armés.   « Une patrouille des soldats du 21e bataillon des fusiliers marins est tombée ce jeudi matin dans une embuscade des séparatistes. Ces derniers ont ouvert le feu. Trois de nos soldats ont été tués », a rapporté un média local.

Une information confirmée par Nwafua Lawrence Forwang, préfet du département du Ndian dans la région du Sud-Ouest.  L’attaque a été enregistrée dans l’arrondissement d’Ekondo Titi.

Quelques jours plus tôt, le 19 novembre, deux gendarmes ont été tués à Kissem dans le Bui, région du Nord-ouest.

Ce regain de violence se note alors que le ministre de la Défense a annoncé il y a plus d’une semaine, une montée en puissance de l’armée dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Ceci afin de répondre aux attaques des séparatistes qui se multiplient contre les civils et l’armée. Des sources estiment à près d’un millier le nombre de militaires et soldats tués dans ces régions depuis 2017.


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