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Crise anglophone : les motos-taxis de nouveau autorisées dans la Mezam

Le préfet de la Mezam a pris mardi une décision fixant les modalités d’exercice de l’activité de moto-taximan dans la…

Le préfet de la Mezam a pris mardi une décision fixant les modalités d’exercice de l’activité de moto-taximan dans la Mezam. Les propriétaires de motos personnelles sont également soumis aux mêmes conditions.

Le transport par moto peut reprendre dans le département de la Mezam (région du Nord-Ouest) et particulièrement à Bamenda. C’est ce qu’il ressort d’un arrêté préfectoral signé par René Pierre  Songa le 12 mars. Ledit document fixe par ailleurs les conditions qui devront être remplies par les opérateurs du secteur à savoir, jouir d’une carte nationale d’identité valide, pouvoir justifier d’n certificat d’enregistrement de la moto, peindre le réservoir à essence de la moto en jaune et arborer les gilets officiels, se faire enregistrer dans les services municipaux.

A Bamenda, les moto-taximen doivent par ailleurs circonscrire leur zone de travail au moment de leur enregistrement.

La circulation des motos-taxis avaient été suspendue dans la Mezam au courant de l’année 2018 pour des raisons de sécurité. Cette interdiction avait également été adoptée dans certains arrondissements de la région du Sud-Ouest. Cette décision, avaient expliqué les autorités, visait à freiner les actions des combattants qui avaient pour but de mener des attaques dans les villes à bord de motos.

« Il parait que de plus en plus, le mode opératoire des terroristes sécessionnistes consiste à lancer des assauts successifs à l’aide d’une dizaine de motocyclettes ayant  chacune à son bord un conducteur et malfrat armé. Ce mode opératoire a déjà permis à ces terroristes d’assassiner 27 éléments des forces de sécurité et d’incendier plusieurs édifices publiques », avait expliqué en mars 2018, le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji.

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