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Crise Cameroun-anglophone : des acteurs politiques demandent la tenue d’un deuxième Grand dialogue national

Grand dialogue national. Le Premier ministre, Joseph Dion Nguté (c) Droits

Le 4 août 2022, une réunion a eu lieu à l’auditorium du bureau du Premier ministre, Joseph Dion Ngute. Les participants ont fait des suggestions pour la tenue d’un autre dialogue pour mettre fin à la crise dans le Nord-Ouest. et la région du Sud-Ouest.

Selon le journal The Guardian Post de nombreuses voix réclamant un autre dialogue national comme solution à la crise. Ils l’ont fait savoir lors d’une rencontre avec le chef du gouvernelent. Présidant la réunion du comité de suivi du Grand dialogue national, le Premier ministre a déclaré dans son allocution que malgré les progrès, il existe encore des poches de résistance posées par les combattants séparatistes.
Les membres ont déclaré que l’une des recommandations fortes du Grand Dialogue National était l’octroi d’un statut spécial aux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Leurs spécificités linguistiques, juridiques, socioculturelles et éducatives ont nécessité qu’elles soient traitées différemment des 8 autres régions. Les conciliateurs publics indépendants de ces 2 régions ont été nommés et exercent actuellement leurs fonctions.
Les acteurs de la société civile qui ont participé à la réunion de la semaine dernière ont également dit avoir corroboré des personnalités de l’État, qui ont dit franchement qu’il fallait une trêve, un air de pardon et de réconciliation au sein des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Tout en saluant le Grand Dialogue National 2019, les participants disent que les esprits sont plus disposés à écouter et à échanger sur le devenir des régions agitées.
Le Comité de suivi estime que la situation dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest s’est grandement améliorée. Cela peut être tiré de la réouverture des écoles, certains combattants séparatistes ont baissé les armes et les régions sont actuellement en reconstruction, l’amour et l’harmonie semblent couler dans les ruisseaux de ces régions mais il reste encore beaucoup à faire.
Les combattants séparatistes contrôlent toujours certaines parties de ces régions, les armes font toujours l’objet d’un trafic, les bombardements et les meurtres, même dans l’église, restent encore présents. Les membres du comité ont profité de l’occasion pour insister sur la collaboration qui doit régner entre la population et l’administration ou encore les forces de sécurité.
Le Premier ministre, a informé les délégués que les propositions seraient transmises au chef de l’État, pour son appréciation. Joseph Dion Ngute aurait en outre assuré que si les propositions de certains des participants à la réunion de suivi sont en phase avec l’opinion publique, le président Paul Biya saura quoi faire.


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