L’Association des Stagiaires et Etudiants Africains en France (ASEAF) s’insurge dans ce communiqué sur les velléités belligérantes des uns et des autres
Communiqué: A la suite du second tour des élections présidentielles en Côte d’Ivoire, le pays se retrouve dans une situation de crise encore plus profonde. Vu l’évolution de la situation, il convient de se mettre aux côtés de ce pays pour sauver la paix. C’est pourquoi, vu l’échec de la médiation africaine; vu l’incapacité de la communauté internationale à trouver une solution juste et durable à la crise ivoirienne; vu le spectre et l’imminence de la guerre en Côte d’Ivoire qu’il faudra éviter à tout prix; L’ASEAF se propose, en qualité de société civile, de mener une médiation entre les deux camps en conflit politique: Camp Gbagbo et camp Ouattara.
Nous avons proposé, ce jour, notre offre de médiation à ces deux camps. Nous sommes disponibles pour nous rendre à Abidjan dès que l’un des camps répond favorablement. L’ASEAF demande à la société civile panafricaine, notamment les structures de la jeunesse, de se joindre à son initiative pour éviter la souffrance au peuple ivoirien. La solidarité panafricaine doit s’exercer pleinement pour sauver ce peuple qui se trouve au bord du chaos et du suicide collectif. L’ASEAF demande à la force onusienne, présente en Côte d’Ivoire, de protéger les populations civiles sans distinction et en application stricte de son mandat. Il serait incompréhensible et inconcevable pour les africains et les panafricanistes, que les Casques Bleus se passent de leur statut de neutralité pour entrer en conflit aux côtés de belligérants. La répression, par les forces de l’ordre, de la manifestation de soutien à Laurent Gbagbo à Douala, organisée par les partis de l’opposition camerounaise, ce jeudi 23 décembre 2010, montre que le problème n’est plus ivoirien et que la maison Afrique risque de brûler. La FEANF a milité pour la libération et l’indépendance de l’Afrique. L’ASEAF a le devoir de veiller à la stabilité de l’Afrique, notre bien commun. L’ASEAF invite Laurent Gbagbo et à Alassane Ouattara de se surpasser pour que la paix revienne en Côte d’Ivoire. Le peuple ivoirien, dans l’intérêt duquel chacun entend travailler, mérite autre chose que la guerre: La Paix, c’est le cadeau de Noël et de fin d’année que nous pouvons lui offrir.
