SociétéSociété, Société




Cud: les causes de l’incendie survenu en avril dernier connues

Elles ont été évoquées au cours de la session extraordinaire du conseil de communauté, vendredi, 03 juillet 2015 Selon les…

Elles ont été évoquées au cours de la session extraordinaire du conseil de communauté, vendredi, 03 juillet 2015

Selon les différentes enquêtes menées après l’incendie de l’hôtel de ville de la Communauté urbaine de Douala, il ressort que la vétusté des bâtiments, la surcharge et la vétusté du circuit électrique, la surcharge des bureaux, sont à l’origine de l’incident survenu dans la nuit du 6 avril 2015. Avec plus de 300 millions F de dégâts en divers matériels. L’information a été communiquée vendredi, 3 juillet 2015, lors de la session extraordinaire du conseil de communauté consacrée au compte-rendu de ce sinistre.

Au total, quatre enquêtes ont été menées. Deux judiciaires et deux administratives. Pour le 2e cas de figure, il y aura eu les investigations diligentées par une équipe mixte venue de Yaoundé, du ministère des Finances et de celui de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.

Quant à l’enquête au niveau local relevant de la préfecture, quelques propositions sont à retenir: mettre en place un système de sécurité sensible pouvant interrompre le fonctionnement du groupe électrogène en cas de problème; intégrer de nouvelles mesures de sécurité en y associant les normes d’architecture en vigueur; s’assurer de la fonctionnalité des bouches d’incendie en améliorant le débit d’eau, surtout au plateau Joss, etc.

Justement, l’un des points principaux à l’ordre du jour de la session de vendredi était la présentation du projet de réhabilitation de l’hôtel de ville, dont le montant est de plus de 2 milliards F, études comprises. «Nous avons envisagé et retenu que ce n’est pas seulement la partie sinistrée qui doit être réhabilitée, mais c’est tout l’hôtel de ville qui doit être modernisé et ses installations mises aux normes», a précisé à cet effet le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, Fritz Ntone Ntone.

Et parmi les axes de modernisation, on a en perspective l’installation d’une alimentation solaire pour une grande partie du bâtiment, des détecteurs de fumée, un revêtement en aluminium et vitres suffisamment solide pour résister aux sinistres. Des réaménagements sont également prévus.

Selon le délégué du gouvernement, le projet tient compte de la surcharge: «donc s’il y avait entre 100 et 150 personnes dans ce bâtiment, après la réhabilitation, on n’aura pas plus de la moitié.»

Les travaux devraient durer un an.


journalducameroun.com)/n