Le conseil de la Cud s’est réuni ce mercredi 19 décembre 2012, sous la houlette de Fritz Ntoné Ntoné, son président
Assainissement des eaux
L’enveloppe adoptée ce 19 décembre 2012 par le conseil fait, une fois de plus, la part belle aux investissements. En effet, ce poste se taille la part du lion, avec exactement 28.459.785.00 FCfa, contre un peu plus de 18 milliards consacrés au fonctionnement. Soit environ 60% de l’enveloppe globale. Comme en 2012, la Cud compte s’illustrer dans le domaine de grands travaux. Elle compte simplement achever son plan de campagne démarré en octobre 2011 et poursuivi en 2012. Ce plan concerne toute la ville de Douala, car la capitale économique est logée à mauvaise enseigne au sujet des routes. Mais, en 2013, elle pourrait enfin concrétiser le projet d’assainissement des eaux pluviales de Douala censé démarrer en 2012. En rappel, il est prévu la construction de 39 km de canaux qui doivent suivre les 9 cours d’eau de la capitale économique. Soit 250 km de longueur au total. A noter aussi le curage des caniveaux, la remise des lampadaires, le prolongement du boulevard de la République jusqu’au quartier Bonamoussadi. D’après le patron de la Cud, le projet est suffisamment avancé, puis que les populations ont déjà été indemnisées à hauteur de plus d’un milliard FCFA.
Permis de bâtir
Le budget de la Cud pour le compte de l’exercice 2013 est équilibré en recettes et dépenses à la somme de 47.204.403.000 FCFA. Il connaît une augmentation en valeur réelle de plus de 4 milliards F Cfa, soit 10,43% en valeur relative. A en croire Fritz Ntone Ntoné, l’année 2013 sera celle des grandes réalisations à la Cud. En dehors des chantiers susdits, qui sont dans le portefeuille de la Cud, deux autres projets doivent être exécutés en 2013, si l’on s’en tient aux déclarations du premier magistrat municipal. Il s’agit des travaux du second pont sur le Wouri et des pénétrantes Est et Ouest. Présent durant tous les travaux, le préfet du Wouri a critiqué vertement la manière dont se déroulent les opérations de gestion des permis de bâtir. Ici à Douala, les agents qui travaillent dans ce domaine, au lieu de combattre le trafic des permis de bâtir, sont plutôt complices, a tonné Paul Nasiri Bea.
