Son tout nouveau président a déclaré vouloir prendre le risque d’un premier mandat, un mandat qu’il sait difficile.
Une création devenue effective..
Le 13 novembre dernier est née l’Union des Cyberjournalistes du Cameroun (UCC), une association ayant pour vocation de réunir l’ensemble des professionnels de la cyberpresse. L’association regroupe ainsi des journalistes mais aussi des webmasters, des infographes et des webdesigners exerçant pour le compte de la gestion en ligne des informations publiques. L’ordre du jour de la rencontre portait sur l’adoption des statuts et du règlement intérieur mais aussi sur la désignation de la toute première équipe dirigeante. A l’issue des travaux, les statuts et le règlement intérieur ont connu plusieurs amendements et la mouture finale devrait être disponible sous peu. L’équipe dirigeante quant à elle sera coordonnée pour une durée de deux ans par Baba Wame, qui a été un des initiateurs du projet. Nous avons créé cette association parce qu’il y avait du néant, avec peu d’argent on peut créer aujourd’hui son site, mais il y a des exigences à respecte ; nous avons du pain sur la planche et nous allons nous faire ce plaisir de rappeler à tous ces gens comment ils doivent écrire, comment ils doivent appliquer la déontologie. Nous serons ainsi en quelque sorte les garants de l’éthique et de la déontologie pour ceux qui écrivent sur Internet a déclaré en toute première impression Baba Wame. Mais au-delà des missions de police, la nouvelle équipe dirigeante s’est promis de faire le maximum d’effort afin de permettre l’émergence d’un cyberjournalisme professionnel de bonne qualité. C’est dans cette optique qu’aux côtés d’une commission d’éthique a été crée une commission en charge de la prospective de la formation et du partenariat.
.Dans un contexte de grands défis
Plusieurs médias cybernétiques parmi les plus actifs au Cameroun ont manifesté leur présence au cours de cette assemblée générale constitutive. Les discussions ont été franches et ouvertes. Toute personne qui exerce dans la profession et qui remplie les conditions exigées par les statuts, pourra intégrer l’association. C’est la première fois qu’une organisation regroupant des professionnels de la cyberpresse est véritablement mise sur pied. Des tentatives antérieures n’avaient jusqu’ici pas suscité un grand enthousiasme. La rencontre a aussi été l’occasion pour beaucoup de cyberjournalistes qui jusqu’ici se connaissaient plus à travers leurs productions d’articles, de se rencontrer dans un tout autre cadre pour la première fois. Un plaisir partagé par toutes les personnes présentes et aussi par le président de l’association. Au delà du plaisir que j’ai eu à échanger avec chacun d’entre vous, je m’enorgueillis enfin de coller un visage à ces noms « virtuels » dont je m’étais habitué depuis quelques années, a indiqué Monsieur Wame. Né très récemment dans l’espace médiatique camerounais, le cyberjournalisme gagne de plus en plus en importance, principalement au sein de la diaspora. Il constitue à ce titre une grosse crainte pour les autorités en place dont les rapports avec les médias restent fortement encadrés par des considérations d’ordre public. En marge des sites Internet appartenant à des journaux existant en version écrite, il n’existe pas beaucoup d’autres sites Internet qui produisent directement leurs contenus et des centaines de blog jouissent sans limite de la liberté qu’offre la gestion d’un média virtuel.
