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Le Dg et le Pca de Camair-co divisés sur la gestion de la compagnie

Les deux hommes seraient en désaccord sur plusieurs dossiers impliquant le fonctionnement et les investissements de l’entreprise. Ils étaient notamment…

Les deux hommes seraient en désaccord sur plusieurs dossiers impliquant le fonctionnement et les investissements de l’entreprise. Ils étaient notamment divisés sur la récente acquisition du Bombardier Q400.

L’arrivée, le 16 mai dernier, du Bombardier Q400 de 70 places au Cameroun, aurait contribué à apaiser les tensions entre Ernest Dikoum, le directeur général et Louis Georges Njipendi Kouotouo le président du conseil d’administration de la Cameroon airlines corporation (Camair-co), croit savoir La lettre du continent.

Dans sa parution de ce 23 mai 2018, le journal révèle que les deux dirigeants n’entretiennent pas les rapports les plus cordiaux depuis le début de l’année. Le président du conseil d’administration reprocherait au directeur général, sa manie de ne rendre principalement compte de sa gestion qu’au secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, en lieu et place du conseil d’administration.

Le dernier sujet de discorde portait sur l’acquisition du Bombardier Q400 par Camair-co. D’après ce média, l’avion ne sera la possession de la compagnie camerounaise que dans cinq ans mais qu’entre-temps, il sera loué 100 millions de francs CFA par mois.

Une démarche qui n’a visiblement pas convaincu le président du conseil d’administration, qui a écrit à son directeur général le 7 mai dernier, pour exprimer son incompréhension. Louis Georges Njipendi Kouotouo  aurait estimé que cette approche revêtait un caractère illégal et n’avait pas obtenu l’aval de l’organe qu’il préside.

En outre, les deux hommes étaient opposés sur le licenciement d’une quarantaine d’employés soupçonnés d’avoir intégré l’entreprise avec de faux diplômes. D’après La lettre du continent, à deux reprises, le directeur général de la Camair-co a refusé de reporter le licenciement (ou la rétrogradation) des salariés incriminés.

Une session du conseil d’administration aurait justement permis de trouver un terrain d’entente sur ces questions qui divisaient les deux hommes. D’un côté, le directeur général aurait accepté de surseoir sa décision de renvoyer les salariés aux faux diplômes. De l’autre, le conseil d’administration a approuvé la location du Bombardier « afin de permettre d’ouvrir de nouvelles escales à Lagos et Dakar ».

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