C’était le vendredi 23 octobre 2009
Mesdames, Messieurs,
C’est une grande joie pour tous les Camerounais d’accueillir ce trophée étincelant qui depuis des générations fait rêver tous les footballeurs du Monde, leurs supporters et des centaines de millions
d’habitants de la planète.
Il y a en effet peu d’événements, comme la Coupe du Monde de Football, qui concentrent autant d’enthousiasme et d’intérêt.
Sur tous les continents, au même moment, tous les yeux sont braqués vers les écrans de télévision. A cet instant, il n’y a plus de races, de riches, de pauvres, de jeunes, de vieux mais une mer
humaine qui communie, physiquement ou par la pensée, dans une arène où se déroule une compétition pacifique.
Pour les Africains que nous sommes, la prochaine Coupe du Monde aura une importance particulière. Elle aura lieu chez nous, sur notre continent, pour la première fois. C’est un bonheur et un honneur pour l’Afrique. Un honneur mérité. Non seulement parce que, si je puis dire, c’était notre tour. Mais aussi et surtout parce qu’en Afrique le football est le sport roi. Une injustice se trouve ainsi réparée.
Pour nous Camerounais, ce passage du trophée dans notre pays a une signification particulière. Comme on le sait, nous avons participé à plusieurs reprises à la phase finale de la Coupe du Monde et nous y avons figuré, je crois, de façon plus qu’honorable. J’ai bon espoir, bien entendu, comme tous les Camerounais, que notre pays qui vient d’être classé premier d’Afrique par la FIFA renouvellera cet exploit l’année prochaine.
Je souhaite plein succès à la Coupe du Monde 2010 en Afrique
du Sud.
Je vous remercie de votre attention.