Les militaires ont pris d’assaut cet établissement hôtelier situé au quartier administratif de la capitale économique, où des coups de feu ont résonné lundi 24 septembre 2018.
Un important dispositif des forces du maintien de l’ordre a été déployé dans le périmètre de l’hôtel Sawa au quartier Bonanjo à Douala ce lundi 14 septembre 2018. Les militaires du Bataillon d’intervention rapide (BIR) et d’autres corps de l’armée et de police ont formé une ceinture autour de cet établissement hôtelier de référence situé au quartier administratif, où des coups de feu ont raisonné en début d’après-midi.
Jusqu’en début de soirée ce lundi, les autorités de la capitale économique et les forces de l’ordre ne s’étaient pas prononcées sur ce qui s’est réellement passé à l’hôtel Sawa. Mais des sources indiquent que tout est parti d’un accrochage entre les éléments de la garde rapproché du maire de Buea Patrick Ekema, en séjour à Douala.
Dans un communiqué rendu public il y a quelques heures, le gouverneur de la région du Littoral indique qu’il s’agit « d’une alerte qui s’est avérée fausse ». Il révèle qu’une alerte a été donnée après qu’un client de l’hôtel a été aperçu avec une arme. Le client en question serait l’un des gardes de corps du maire Ekema, et serait autorisé à disposer d’une arme.
La panique s’est emparée des usagers de l’hôtel Sawa et ses environs à l’annonce de cette nouvelle. Les militaires en faction non loin de l’établissement hôtelier ont aussitôt accouru, armes aux poings, pour s’enquérir de la situation. La situation est revenue à la normale après une fouille opérée par les éléments des forces de l’ordre dans l’enceinte de l’hôtel.
