Ils ont été interpellés en possession de 32 défense d’éléphants alors qu’ils essayaient d’écouler leur marchandise
Quatre trafiquants d’ivoire ont été arrêtés à Douala en possession de 32 défenses d’éléphants a indiqué la police. Les mis en cause sont passés aux aveux complets, et ont déclaré à la police d’appartenir à un réseau dont les ramifications vont au-delà des frontières nationales. D’après des enquêtes, les Chinois font partie des «plus gros clients » de l’ivoire, une révélation qui laisse croire que des enquêtes en cours pourraient aboutir à l’interpellation des ressortissants Chinois. Les ivoires saisies proviendraient du massacre des éléphants dans la partie septentrionale et la partie orientale du pays, les régions du Nord et de l’Est étant celles qui abritent encore un nombre important de pachydermes.
Il s’agit d’une importante saisie lorsqu’on sait que 32 défenses équivalent à 16 éléphants tués, alors que les pachydermes font partie des espèces animales protégées. Le braconnage contre les espèces protégées, en l’occurrence, les éléphants a amené les autorités camerounaises à déployer des forces de sécurités pour surveiller les parcs, notamment une unité spéciale, le Bataillon d’intervention rapide (BIR) qui a fait des résultats dans la lutte contre des bandits de grand chemin, appelés les « coupeurs de route » qui écumaient la région septentrionale du pays. La saisie de cette cargaison d’ivoire appelle au renforcement des mesures de contrôle d’après le ministère de la Faune et des Forêts (MINFOF) pour qui, « la synergie d’actions qui est en train de faire ses preuves doit être renforcée à tous les niveaux ».
