Le Cameroon People’s Party recommande entre autres la mise à jour des études sur les différentes zones à risque sur le territoire national et un plan d’évacuation des victimes.
«Notre pays a des géologues et experts en climat. C’est des experts qui devraient être sur le terrain et avoir droit à l’antenne en ce moment», twitte, Edith Kah Walla, présidente du Cameroon People’s Party (CPP). Un avis que la femme politique a détaillé dans un communiqué. Dans la note rendue publique, elle énumère des propositions sensées prévenir les catastrophes comme celles survenues à Bafousam le 29 octobre dernier et qui a fait 43 morts.
Le parti politique d’opposition suggère aux autorités de mettre à jour des études sur les différentes zones à risque sur le territoire national notamment dans les zones à forte densité de population.
Ces études devront permettre, selon le Cpp d’Edith Kah Walla d’asseoir un plan d’évacuation des populations vivant dans les zones à risque. «La dotation des organismes en charge de la prévention et de la gestion des catastrophes de ressources humaines, matérielles et financières leur permettant de se déployer sur l’ensemble des sites jugés dangereux ou à risque », peut-on lire sur le communiqué.
Parer aux catastrophes au Cameroun, signifie aussi puiser dans les textes et planifications existantes qui ne demandent qu’à être mises en application. C’est le cas par exemple de l’effectivité des plans d’urbanisme et d’occupation des sols sur l’ensemble du territoire national, cités par le CPP. Ainsi il faut mettre en place « des systèmes de gestion de nos villes plus efficaces pour empêcher et / ou mettre fin au phénomène d’installation anarchique des populations dans des zones à risques», écrit Kah Walla.
Alors même que le génie militaire est à pied d’œuvre pour terrasser l’espace de réinstallation de 17 hectares devant être occupé par 150 familles, le Cpp, tout en adressant ses condoléances aux sinistrés, insiste sur le recasement des victimes.