C’est ce qui est ressorti des travaux de la 4e session du comité de pilotage du projet, tenue le 23 décembre 2011, à Limbé
Texte officiel de création
Les travaux étaient présidés par le nouveau ministre de l’élevage, des pêches, et de l’industrie animale (MINEPIA). Après une évaluation exhaustive du projet, le docteur Taïga a recommandé au secrétaire exécutif de « préparer les dossiers pour que la réalisation se fasse dans les délais précis ». Aux membres de ce comité, le ministre a prescrit la célérité et l’application dans le suivi des travaux. Pour le directeur des Pêches au MINEPIA, les travaux avancent normalement, en dépit de quelques problèmes de calendrier. Nous n’attendons pour l’instant que le texte officiel de création de cette école par le chef de l’Etat qui permettra d’annoncer son ouverture, souligne Baba Malloum Ousmanou, par ailleurs coordonateur dudit projet. D’après le directeur du projet, représentant l’entreprise adjudicataire Makiber – Dragados, la première phase a été réalisée à hauteur de 99% et achevée en février 2010, et les travaux sont actuellement à la seconde phase. La première phase, explique Lucas Gonzalo, consistait à la fondation des bâtiments, l’élévation et les toits. Pour ce qui est de la seconde phase, elle concerne les finitions, l’organisation et à l’équipement. Au sujet du financement, on retient que la première phase a coûté un peu plus de 4 milliards, tandis que la seconde phase qui est déjà à plus de 52% de réalisation coûtera environ 5.4 milliards, soit un total de plus de 9 milliards de francs.
Financement
L’aspect inhérent au financement est le plus préoccupant car, apprend-on, depuis le lancement des travaux, le financement engagé a été sur fond espagnol uniquement. La contribution de l’Etat camerounais n’est toujours pas disponible. L’Etat doit contribuer à hauteur de 4 milliards environ. Ce qui devra permettre l’aboutissement des travaux de la seconde phase en cours. Selon le directeur du projet, la fin des travaux est prévue pour décembre 2012, avec son ouverture à la première promotion des élèves qui y seront formés. Avec une capacité de 200 apprenants, cette première école de pêche et de métiers nautiques envisage une véritable révolution de l’industrie maritime dans la sous région Afrique centrale. Ceci, à travers la formation des professionnels du secteur maritime et de la pêche au Cameroun, notamment les officiers, les lieutenants marins, les officiers de pêche, les techniciens, les pilots de navires et d’embarcations ainsi que les mécaniciens, les informaticiens, les marins et plongeurs. En marge des travaux de la réunion du comité susdit, le docteur Taïga a fait une descente sur le site devant abriter l’établissement.
